Le PACMA a déposé une plainte et le SEPRONA s'est joint à eux pour se saisir des animaux le tout filmé par une équipe de Telecinco Tous les animaux, du moins ceux encore vivants, ont été déplacés dans les refuges de ANAA et la SPAP de Madrid
Les conditions de vie étaient déplorables: sans nourriture, sans eau, vivant au milieu des excréments et certains attachés en permanence. Sans alimentation les chiots mouraient et ceux qui étaient encore en vie se nourrissaient des cadavres
Malheureusement il ne s'agit pas d'un cas isolé et le PACMA espère qu'avec cette plainte déposée soit appliquée le loi
Une dénonce avait été déposée au mois de mars sans que l'administration n'en tienne compte et ce malgré la gravité de la situation qui par ailleurs tombe sous le joug de l'article 337 du code pénal prévoyant une peine de prison pour ce type de maltraitance
C'est le seul article du code pénal qui prévoit des peines de prison pour les maltraitants d'animaux sauf que .... il est absolument inutilisable selon les juristes eux-mêmes pour les raisons expliquées en cliquant sur le lien ci-dessus
Dans la première vidéo ci-dessous, veste grise sans manche, il s'agit du propriétaire des chiens
Au début de la vidéo la femme lui dit "Comment pouvais tu tenir les chiens dans cet état? ce à quoi le proprio répondra "Non, elle est comme ça parce qu'elle a eu des chiots?" mais évidemment tous les chiots sont morts et ont servi de pature aux autres chiens.
Cela fait un an que les animaux vivaient dans ces conditions, trois plaintes avaient déjà été déposées pour maltraitance animale!
La femme s'exclamera plus loin dans la vidéo
"Et en plus ils ont la gale" réponse du proprio "Comment ils pourraient avoir la gale?" ...."Mais regarde dans quel état ils ont la peau!" réponse "D'après le véto ils n'ont pas la gale"
On soulève la possibilité de devoir en euthanasier certains
Le proprio est étonné de voir ce qui l'attend éventuellement comme castigo-punition
Mais en l'occurence la lenteur administrative pour ne pas dire le laxisme sont pour une grande part responsable du fait que de tels actes de maltraitance puissent perdurer et ce malgré les plaintes de voisins ou autres organisations
A moment donné on fait voir le proprio en colère qui dira "Son esos cabrones - ce sont ces lâches" en faisant signe vers ses voisins. Le gros souci en Espagne est précisément celui-ci à savoir que les voisins peuvent se sentir menacés à la suite d'une dénonce d'un maltraitant et ce d'autant plus si l'administration de son côté archive la plupart des cas dénoncés et fait ainsi la part belle aux maltraitants
A la fin de la deuxième vidéo , devant la question que lui pose la personne à savoir s'il est éleveur cet ignoble individu répondra "me gano la vida matando animales, no matadero - je gagne ma vie en tuant des animaux, je ne suis pas un tueur" ... sous-entendu qu'il ne fait pas un travail d'abattoir puisque ces animaux ne se mangent pas (je suis désolée, je traduis, je reconnais que de tels propos n'ont aucun sens). La personne qui le questionne semble être sceptique elle aussi devant de telles réponses et essaiera d'aller plus loin. Difficile pour moi à cet endroit de la vidéo de traduire car le personnage parle entre les dents dans un bruit de fond et en plus il est flouté. Ce que je saisis c'est que pour finir celui qui le questionne lui demande si il pense qu'un vétérinaire pourrait affirmer que ses animaux soient bien traités .... il n'a pas l'air de comprendre la pertinence de la question