Avec le début de la saison de chasse commenceront les premiers rejetés de la sélection, ceux qui ne passeront pas haut la main les tests qui devraient faire d'eux de "bons galgos", du moins pour la saison de chasse en cours.
Au bout de quelques mois et avec la fin de la saison de chasse arrivera la deuxième purge, celle des mauvais, des trop vieux qui inonderont les perreras et feront ployer les branches d'oliviers où on les trouvera pendus.
50.000 à 60.000 chaque année passeront ainsi de vie à trépas alors qu'ils ont à peine en moyenne 3 ou 4 ans.
Il y l'abandon pur et simple qui mènera tous ces galgos moribonds direction perrera et euthanasie massive mais il y a les autres .... ceux qui seront pendus, jetés dans un puit, attachés à un roc et laissés là pour mourir d'inanition, brûlés à l'acide, mutilés, écorchés vifs traînés derrière la voiture "je vais t'apprendre à courir plus vite sale con!" et puis .... et puis ..... si vous n'avez aucune imagination, sachez que eux en ont.
C'était en février 2011, fin de la saison de chasse et où l'on retrouvera sur témoignage de jeunes qui sont tombés là-dessus par hasard en explorant une grotte dans le secteur d'Albacete, des galgos abandonnés là, une corde autour du cou et au bout .... une pierre pour dire qu'il leur soit impossible de sauter assez haut pour pouvoir sortir de la grotte. Ils sont morts là .... au bout de combien de semaines? nul ne le sait.
C'était en février 2011 et depuis .... RIEN. Ils sont des milliers chaque année à mourir de la sorte mais, RIEN. Le Seprona fera son travail, fera suivre les résultats de son enquête à la municipalité en leur demandant de reprendre la main mais .... RIEN et tout ceci avec la fausse excuse qui voudrait que de tels cas soient des cas isolés. FAUX!
Rien ne protège les animaux en Espagne mais quand il s'agit des lévriers espagnols RIEN devient un goufre, celui dans lequel sont jetés des milliers, des dizaines de milliers de galgos et podencos chaque année.
Les Communautés autonomes sont, selon le gouvernement espagnol, à même de gérer leur propre législation en matière de protection animale. Vous avez là un exemple de la manière dont est piétinée cette législation qui n'est qu'un foutage de gueule, de la poudre aux yeux, une poudre aux yeux qui permet à un groupe de privilégiés de pouvoir maltraiter et tuer pratiquement en toute impunité 50.000 à 60.000 galgos chaque année.