L'association El Refugio a gagné le procès que lui a intenté l'entreprise JUPER cette dernière considérant que ladite association avait attenté à leur réputation et leur honneur en dénonçant les conditions désatreuses dans lesquelles ils faisaient travailler leurs chiens chargés de la sécurité du métro de Madrid.
Effectivement le juge a donné raison à El Refugio considérant que cette association "n'avait pas porté atteinte à l'honneur de JUPER en dénonçant le fait que les chiens de surveillance du métro de Madrid puissent être victimes de maltraitance"
POSTE LE 13/04/3012
L'exploitation des chiens chargés de la sécurité du métro de Madrid: une affaire qui date de 2009 où l'association El Refugio avait dénoncé les faits:
Une affaire réactualisée sur ce blog en 2011 - voir ci-dessous
Affaire réactualisée à nouveau en 2012 avec le procès et quel procès ..... vous avez la possibilité avec cette vidéo d'avoir une idée de ce que peut-être la manière dont sont considérés les animaux du point de vue déjà du vétérinaire qui a pour mission de soigner les chiens de la sécurité de cette entreprise mais également du point de vue du procureur lui-même.
Je rappelle que ce procès fait suite à la dénonce de El Refugio concernant un de ces chiens nommé Lobo et sauvé alors qu'il était totalement épuisé et avec une blessure grave au cou faisant supposer qu'on lui imposait un collier avec des objets contondants.
La vidéo dans un premier temps résume la situation de ces pauvres chiens tout comme je l'avais fait ci-dessous en 2011. Suivent ensuite des bribes de ce qu'a été ce procès tout d'abord avec l'intervention du vétérinaire en charge du suivi des chiens de l'entreprise JUPER. Un vétérinaire du nom de Benito Perez Delgado au CV aussi long que sa bêtise et qui n'a pas honte de se prétendre entre autre adhérent et fondateur de l'Association Vétérinaire pour le Bien-être Animal, un titre complètement à l'opposé de ses déclarations lors du procès.
Lors du procès (voir vidéo) Don Benito prétend qu'un chien dans l'état où était Lobo au moment de son sauvetage peut très bien reprendre son service avec juste 3 jours de repos et de soins. Pour lui, ce genre de blessure ne demande pas d'être recousue et donc le chien est en mesure de retourner faire son boulot dans le métro juste avec quelques antibiotiques et d'assurer que la plaie sera totalement fermée et ne risque pas de se réouvrir. Devant le scepticisme des auditeurs, le vétérinaire arrogant ajoutera "si vous voulez en discuter (sous entendu si vous voulez y passer la nuit) nous pouvons en discuter". et d'ajouter qu'il n'y a même pas besoin de visite de contrôle.
Interruption après l'intervention du vétérinaire et c'est alors Nacho Paunero de El Refugio qui nous dira qu'il a vu de nombreux chiens avec ce genre de blessures et qu'il peut assurer, par expérience, que plusieurs semaines peuvent être nécessaires avant une cicatrisation totale. Jamais Lobo, puisque c'est de lui qu'il s'agit dans ce procès, n'aurait été en condition de reprendre son "travail" au bout de 3/4 jours.
Mais le pire à venir dans la vidéo est l'intervention du procureur lui-même durant la conclusion de l'accusation .... on lui laisse la parole:
"Le fait est que l'on considère et que l'on donne de manière gratuite une valeur supérieure quasi comparable à la vie humaine à ce qui est purement et simplement l'usure de quelques animaux due à leur vie professionnelle comme tout autre travailleur ou ouvrier le subit à son travail .... ils ont des blessures?: produites simplement par les conditions de travail de tout un chacun. Ce qui est clair ici c'est que l'on place sur une même balance ou que l'on élève à des hauteurs insoupçonnées ce qu'est simplement un animal à savoir un chien qui n 'est rien d'autre qu'un animal , UNE BETE. Je ne peux pas imposer à ce ministère public que tout propriétaire d'un chien qualifie son animal "d'Empereur". Mais dans quel pays sommes-nous?"
C'est par cette question qu'a conclu le Procureur et nous lui retournons la même question. Oui Mr le Procureur, dans quel pays sommes-nous? Eh oui Mr le Procureur, nous sommes en Espagne, un pays où beaucoup de choses devraient changer pour qu'il n'y ait plus un seul espagnol qui pense comme vous. Un pays où, grâce aux efforts de millions d'amis des animaux, on arrive peu à peu à ce que la société leur reconnaisse des droits pour être respectés, un pays qui grâce à sa justice punira tous ceux qui maltraiteront. Oui Mr le Procureur, le jour où nous aurons réussi ça, l'Espagne deviendra un pays qui se sera amélioré.