Les dernières perreras de Santa Lucia
Trois ruines avec quelques galgos et coqs qui comptent les derniers jours avant que ces "installations" ne soient supprimées
Au milieu d'une Europe soit disant moderne reste encore la vision d'un tiers monde, celui de nos animaux et dans ce cas précis cela se passe .... en Extremadura
Les coqs, on ne les voit pas, on les entend au milieu d'un paysage rural fait de maisons basses et sur fond de campagne. En ce point de la carte urbaine, la ville semble un village et ce village s'appelle Santa Lucia ou plutôt devrait-on parler d'un quartier, un quartier de façades blanchies à la chaux, aucun bruit, aucune circulation de véhicules quelconques, des travailleurs mais surtout les vestiges de ce qui a été il y a encore peu: les perreras et les poulaillers illégaux
"Ca a été toujours ainsi toute la vie" dira cette habitante de ce "bout du monde". Oui mais .... toute la vie a une fin à savoir la fin de ces installations qui selon arrêté municipal devront être détruites sous peu
On donnera au propriétaire des lieux 15 jours pour tout mettre par terre c'est-à-dire les ultimes perreras (on entend dans ce cas chenil) et poulaillers de ce secteur construits avec un ramassis de matériel de récupération à savoir volets, vieux sommiers, portes, tables, pierres, bois, caisses etc ....
Un témoin dira qu'en été c'est une véritable puanteur par accumulation des animaux laissés là sans aucun soin
Non loin de là, une autre installation qui a servi aux chevaux. Ce qu'il faut bien comprendre c'est que ce que vous voyez sur la vidéo (à droite de l'article) n'est qu'un petit aperçu de ce que fut en son temps de gloire ce secteur où des installations de ce style se touchaient les unes aux autres (!!!). On parle là d'il y a à peine une dizaine d'années et on n'a pas de mal à imaginer l'enfer de l'entassement des animaux qui devaient vivre là
Et ce n'est pas fini car figurez-vous que les lieux sont dans un tel état qu'il va falloir faire venir un service spécialisé pour désinfecter totalement le secteur (!!!)
L'article concluera en disant que malheureusement de telles situations ne sont pas exceptionnelles et que beauccoup d'autres secteurs sont dans ce même état insalubre
Il faut savoir qu'en ce lieu vivait encore deux pauvres galgos recueillis depuis par une association de protection animale, deux pauvres galgos complètement affolés à la vue d'un appareil photo et fuyant toute tentative d'approche. Il n'y aura qu'un galgo qui n'aura aucune réaction (voir vidéo) et restera tranquille sans même un regard pour les visiteurs