....... ce n'est pas moi qui le dis mais
Des milliers de cas de maltraitance animale dénoncés chaque année
Un Code Pénal qui prévoit des peines de prison mais qui ne sont jamais appliquées par les Communautés qui ont chacune leur législation en ce domaine, législations dont les articles sont "plus ou moins" appliqués
Les protecteurs d'animaux sont unanimes: il faut des peines plus dures contre les maltraitants
Une anesse trouvée dans le lit de la rivière avec une pierre de 15 kilos au cou, une autre torturée à mort, un chat écorché vif, des cas de pendaison qui même si on veut les taire n'en restent pas moins réels et sans oublier le cas du tueur de chats de Talavera ..... autant de cas de maltraitance graves qui tombent dans l'oubli, sans compter d'autres .... bien d'autres dont on n'a même pas eu connaissance
Aucun chiffre de statistiques pour ce qui est du nombre de cas similaires répertoriés dans l'année en Espagne mais ce qui est sûr c'est que les plaintes déposées par les associations sont légion et pour la plupart classées sans suite
Le Code Pénal a beau prévoir une peine de prison de trois mois à un an pour les cas de "maltraitance animale avec acharnement" il n'en reste pas moins qu'à ce jour personne n'est allé en prison en Espagne pour avoir battu son animal car la plupart étant condamnés pour la première fois la peine ne sera pas appliquée
Le plus étonnant étant que les amendes pour maltraitance verront leur montant différer suivant la région où se sont déroulés les faits
Le 8 octobre dernier , au cours de la Commission de l'Environnement, de l'Agriculture et de la Pêche du Congrès a été présenté un document sur le "bien-être animal" qui pourrait être un grand pas vers l'application d'une Loi Nationale qui permetttrait une même application des peines pour un même cas de maltraitance et ce dans toute l'Espagne. De rappeler que 8 espagnols sur 10 pensent la chose nécessaire
Matilde Cubillo Présidente de la FAPAM se dira quant à elle peu optimiste qu'une telle loi soit appliquée car ce domaine dépend de la compétence des Communautés autonomes mais elle considère tout de même que traiter du sujet constitue déjà une avancée
Le Ministère de l'Environnement affirme que le but est de créer "un groupe de haut niveau " avec la participation des communautés autonomes, d'agents sociaux plus représentatifs, d'organisations et représentants des groupes parlementaires, tout ceci pour " analyser la législation existante et proposer des solutions avec pour objectif éviter la maltraitace animale et élaborer une Loi de Protection"
Pilar de Canizo, présidente de ANAA considère quant à elle que le plus important serait une vigilance plus importante pour détecter les infractions et les sanctionner pour éviter cette sensation d'impunité