En hommage à José Saramago, un Prix Nobel qui maimait les animaux

Source : linde5 

José Saramago, Premier Prix Nobel de Littérature en 1998 est décédé il y a peu. Il aura frappé nos consciences par ses rêves clairs et forts en un monde meilleur dirigé par la seule raison. Un monde de respect, plus justes avec les personnes mais également avec les animaux, la nature et tout ce qui nous entoure

Son ultime combat aura été celui des zoos et des spectacles de cirques et il aura été de ceux qui également se seront battus pour que Susi l'éléphante déprimée du zoo de Barcelone soit libérée

LIBERA! VEUT SAUVER SUSI

Saramago avait son blog personnel

El cuaderno de Saramago 

Si yo pudiera, cerraría todos los zoológicos del mundo. Si yo pudiera, prohibiría la utilización de animales en los espectáculos de circo. No debo ser el único que piensa así, pero me arriesgo a recibir la protesta, la indignación, la ira de la mayoría a los que les encanta ver animales detrás de verjas o en espacios donde apenas pueden moverse como les pide su naturaleza. Esto en lo que tiene que ver con los zoológicos. Más deprimentes que esos parques, son los espectáculos de circo que consiguen la proeza de hacer ridículos los patéticos perros vestidos con faldas, las focas aplaudiendo con las aletas, los caballos empenachados, los macacos en bicicleta, los leones saltando arcos, las mulas entrenadas para perseguir figurantes vestidos de negro, los elefantes haciendo equilibrio sobre esferas de metal móviles. Que es divertido, a los niños les encanta, dicen los padres, quienes, para completa educación de sus vástagos, deberían llevarlos también a las sesiones de entrenamiento (¿o de tortura?) suportadas hasta la agonía por los pobres animales, víctimas inermes de la crueldad humana. Los padres también dicen que las visitas al zoológico son altamente instructivas. Tal vez lo hayan sido en el pasado, e incluso así lo dudo, pero hoy, gracias a los innúmeros documentales sobre la vida animal que las televisiones pasan a todas horas, si es educación lo que se pretende, ahí está a la espera.

Si je pouvais, je fermerais tous les zoos du monde. Si je pouvais, j'interdirais l'utilisation des animaux dans les spectacles de cirques. Je ne dois pas être le seul à penser ainsi, mais je veux bien prendre le risque de recevoir la protestatio, l'indignation, la colère de la majorité de ceux que cela enchante de voir des animaux derrière des barreaux où dans des espaces qui leur permettent tout juste de se bouger contrairement à leur nature. Ca c'est ce que l'on peut voir dans les zoos. Plus déprimants encore que ces parcs sont les spectacles de cirque qui arrivent à cette prouesse de ridiculiser les pathétiques chiens vêtus de jupes, les phoques applaudissant avec leurs nageoires, les chevaux empanachés, les macaques en bicyclette, les lions sautant dans des anneaux, les mules entraînées pour poursuivre des figurants vêtus de noir, les éléphants faisant de l'équilibre sur des sphères mobiles  métalliques.

Que c'est amusant, cela amuse tant les enfants disent les parents lesquels pour une complète éducation de leur progéniture devraient les faire assister également aux séances d'entraînement (ou de torture?) supportées jusqu'à l'agonie par les pauvres animaux, victimes désarmées devant la cruauté humaine. [...]

Comments

[Bernadette]

quel homme droit et bien! je lui rends hommage par une pensée de respect et de reconnaissance; et le souhait qu'il soit entendu, que ses idées vivent et portent des fruits.