On en apprend un peu plus sur cette vétérinaire dont l’identité maintenant est rendue publique ce qui va permettre une enquête réalisée par les brigades de Tarracosbul pour corroborer toutes les infos diffusées ci-dessous et fournies par des personnes qui veulent rester anonyme car c’est bien de trafic de galgos dont il s’agit, un trafic juteux et risqué pour toute personne qui se met en travers du chemin de cette mafia. Dans ce trafic de galgos entre l’Espagne et l’Allemagne sont impliqués la vétérinaire , une autre femme qui est à la tête de ce trafic ainsi qu’un homme chargé des transports.
Aux alentours de la clinique vétérinaire se trouvent des taudis cachés de tous où sont entassés les galgos supportant des températures très élevées en été, sans aucune lumière ni aération, des taudis répartis sur une petite montagne.
Ces taudis sont gérés par des gitans et ce sont eux qui fournissent en galgos la vétérinaire et la trafiquante pour l’organisation des transports.
Ci-dessous la traduction française du courrier envoyé par ces deux personnes qui veulent rester anonymes et qui ont envoyé à Anonymous des preuves photos de leurs affirmations:
“ J’ai des photos .... et toute la description du lieu .... une série de taudis dans une montagne ou se trouvent des centaines de galgos enfermés qui ne voient pas la lumière du jour, quant à la nourriture, comme on peut l’imaginer, elle est pratiquement nulle .... des gitans qui ensuite fournissent une trafiquante .... mon identité ne doit pas être dévoilée .... mon nom, qu’il ne ressorte nulle part OK ??
Bientôt je te passerai l’adresse du dépôt de la vétérinaire où les galgos sont amenés pour fournir la trafiquante ... plus ou moins 70 chiens ..... ensuite ils sont déplacés tu sais où bien sûr .... non? .... on parle d’Almeria .... mais on doit commencer par les taudis et discrètement pour ne pas qu’ils soient avertis car ils nettoieraient rapidement le dépôt de la vétérinaire. Chaque semaine il y a un voyage vers l’Allemagne et j’ai le nom et la photo de celui qui organise les voyages... Derrière la clinique vétérinaire il y a une espèce de terrain cloturé poussiéreux et dégoûtant où elle détient les galgos .... peu d’eau, une chaleur torride et la nourriture pratiquement inexistante et jetée au sol comme pour les poules ... il faut commencer par ces deux endroits et ensuite aller dans les taudis ...[....]
S’en suit une série d’explication pour indiquer le lieu où se trouvent les taudis séquestrant des centaines de galgos tenus par les gitans:
Le panneau à trouver en premier pour s’orienter:
La montagne où se trouvent les taudis:
L’accès aux taudis:
La vétérinaire impliquée:
Son dépôt où elle place les galgos:
Des galgos:
Le galguero chargé des transports:
Source de l’article:
Traduction Marie-Helene Verdier
Trésorière et co-fondatrice de GEE
PUBLIE LE 2/11/2013
.... et tout ça bien sûr sur le dos des animaux et plus particulièrement celui des galgos.
Cette fois c’est une clinique vétérinaire clandestine tenue par une véto qui a connu une descente de la police à Almeria: La police a mis la main sur des médicaments périmés ou retirés de la vente et ce pour une valeur de 10.000 euros. La vétérinaire âgée de 0 ans a été arrêtée pour escroquerie et falsification de documents.
L’enquête a démarré sur une plainte déposée par une femme qui avait fait le voyage depuis Puerto Rico pour adopter 4 galgos après avoir contacté la vétérinaire par le biais de facebook. Après plusieurs contacts la femme décidée à adopter ces 4 galgos s’est trouvée face à des animaux sans aucun doute malade et sans aucune hygiène.
Outre le fait que ces galgos présentaient des blessures et des parasites, les papiers et les analyses présentaient de nombreuses anomalies ce qui amena la personne à annuler son adoption.
Dans sa plaine, “l’adoptante” explique qu’en plus des 2700 euros dépensés pour le voyage ajoutés à 835 euros supplémentaires, les frais d’adoption s’élevaient à 570 euros .
De fait cette vétérinaire était, depuis 2008, interdite d’accès au système d’identification et interdite d’établir des documents d’identification.
Pour couronner le tout cette “véto” n’avait pas obtenu d’autorisation pour monter sa clinique.
La clinique était dans un état de saleté extrême: poussière, défécations de rongeurs et poils dans tout l’établissement y compris le matériel vétérinaire qui n’était pas désinfecté.
Dans une grande cage la police a trouvé également un chiot mort dans ses déjections et vomissures.
Les produits d’euthanasie n’était même pas enfermés dans un placard et jonchaient au milieu de toute sorte d’autres médicaments y compris les produits tels que lessive et autres produits.
En plus de tout ceci la police a fait main basse sur toutes sortes de documents, photocopies et originaux de passeports de toute évidence falsifiés.