Tous les holocaustes quels qu'ils soient, justifiés par le racisme chez les humains ou justifiés par le fric chez les animaux en arrivent toujours à la grande question de savoir ... que faire de tous ces corps exterminés. La haine l'emporte sur l'humanité, le fric l'emporte sur la compassion et on se retrouve à tuer, tuer ... pour finir dépassé par le nombre de cadavres engendrés et en arriver à ces situations extrêmes que l'on croyait d'un autre temps (souvenez-vous ...plus jamais ça)
Sans eau, sans lumière, sans permis de construire, sans projet, sans licence d'ouverture .... sans rien! C'est ça la perrera de O Carballino
Au début de mars des membres de ces trois associations ont pénétré à l'intérieur de la perrera et ont été dénoncées par la Municipalité pour violation des lieux et sans autorisation pour prendre des photos (sic) et filmer.
Ceci dit la porte était ouverte et d'autre part la perrera est une installation publique. Selon le porte parole de Matar por Matar NON, à leur entrée les deux filles présentes se feront rudoyer par un des employés.
En dehors de la perrera ils découvriront des fosses contenant des cadavres de chiens cachés notamment par des branchages. La municipalité insistera sur le fait que ces fosses ne serviraient pas mais ceci dit les blessures des chiens laissaient entendre que cela faisait à peine quelques jours qu'ils y étaient, tout au plus une semaine
88 animaux auraient diparu de cette perrera ces deux derniers mois et ce dans d'étranges circonstances au milieu d'installations plus que précaires et une eau fétide et verte pour unique boisson
Les associations demandent une séance extraordinaire et la création d'une commission qui détermine ce qui s'est réellement passé dans cette perrera et où sont passés les 250 000 euros de subvention qui lui avaient été concédés pour l'amélioration des installations et qui selon la municipalité ont bien servi à ça
Tout ce que les nazis ont fait aux juifs, nous le faisons aux animaux.
Nos petits enfants nous demanderont un jour: où étiez-vous pendant cet Holocauste-là?
Qu'avez-vous fait contre ces horribles crimes?
Nous ne pourrons plus alors donner la même excuse une seconde fois, que nous ne savions pas
Helmut F. Kaplan
Un superbe article de Julio Ortega Fraile publié en la circonstance dans la presse nationale. Trop long pour vous en faire une traduction mais à lire quand même au moins avec le traducteur de Google