3 juillet 2008
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Ils sont entrés la nuit, en cassant le portail d'entrée et ils se sont dirigés vers la plus jeune qui, pour un unique et bref instant, leur accorda un regard de chienne somnolente, pleine de peur. Elle n'aura pas le temps de réagir. Ils l'immobiliseront en lui attachant les pattes avec du fil de fer, ils abuseront d'elle sexuellement et plusieurs fois, la sodomiseront, la tortureront jusqu'à la tuer, le crâne éclaté au milieu d'une flaque de sang.
Ils disparaitront. Ils ne seront même pas arrêtés. Aucun témoignage des faits. Ceci est le récit, bref et concis, d'un acte de cruauté et de barbarie. La victime, une jeune chienne de 5 ans, appelée Regina, qui espérait être recueillie par quelque adoptant. Le lieu, un refuge d'animaux a Carcaixent, Valencia, un refuge dont les employés ne pouvaient accorder aucun crédit à ce qu'ils découvriront en ouvrant les portes des installations un matin, il y a de cela quelques jours du mois de juin passé.
La sensation de nausée au récit des faits s'amplifie considérant l'absence de défense, l'innocence et la douleur du pauvre animal objet de ces abus. Parce que la bestialité, qui est le terme technique des actes d'abus sexuel sur les animaux, n'est pas une plaisanterie de quartier.
C'est un acte grave de maltraitance animale qui dans de mltiples pays reçoit une condamnation spécifique. Dans d'autres pays il s'ajoutera à tout délit de maltraitance animale qui, par exemple, sont regroupés à l'intérieur de notre Code Pénal avec l'article 337 . Il n'y a, en l'occurence, aucune jurisprudence concernant de tels faits. Il n'y aura pas de plainte si ce n'est en de rares occasions concernant les auteurs de tels actes
Les réflexions qui viennent à l'esprit sont multiples. Entre autre de savoir qu'est ce que l'on peut attendre d'un être capable de commettre de tels actes.Les actes violents ne sont pas des manifestations qui soient à l'intérieur de limites contrôlées de conduite. Bien au contraire, il est prouvé scientifiquement que la violence contre les animaux fonctionne comme un indice de violence contre des êtres plus fragiles, comme les enfants, les personnes agées, les femmes. La violence a une force expansive. La même que l'on retrouve, à l'autre extrémité, avec la sensibilité et la compassion face aux plus faibles
On ne peut pas rester indifférent
Teresa Gimenez-Candela
Published by LN Verdier
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REGINA