7 juin 2008
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Et l'occasion pour nous de mettre un visage sur cette femme qui fait tant pour les animaux de Badajoz
Tous les jours des refuges ferment par manque de moyens, par endettement excessif, par décision municipale et pendant ce temps les profits des perreras ne cessent d'augmenter chaque année.
Là où les refuges se ruinent pour maintenir en vie tous ces animaux maltraités et abandonnés, les perreras quant à elles s'enrichissent en encaissant de l'argent pour chaque animal euthanasié et en se remplissant les poches de subventions .... le tout prélevé sur les impôts des plus de 80% des espagnols qui demandent que tout ceci cesse et qu'une loi nationale de protection animale soit votée ainsi qu'une réforme du Code Pénal
Plus d'euthanasies mais un programme éducatif de responsabilisation avec également un programme de stérilisation des animaux
Mariangeles c'est à elle toute seule et ce en 3 ans plus de 1500 chiens sauvés de l'euthanasie qui les attendait à la perrera de Badajoz
600 chiens sauvés juste pour 2007, un chiffre certes très bas si on le met en face des 300000 animaux sacrifiés chaque année en Espagne mais .... 600 chiens dans une année c'est plus d'un chien par jour et là moi je dis "chapeau Madame" !
Il faut savoir d'autre part que pour chaque chien sorti de la perrera de Badajoz ce sera 20 euros versés de la poche de Mariangeles auxquels il faudra ajouter tous les frais pour préparer les chiens à leur sortie d'Espagne
Abus d'autorité sachant que la fermeture est exigée par la Municipalité alors que le Seprona lui-même a donné un avis favorable à ce que ce refuge soit homologué.
Un voisin mal intentionné qui prétend que ces animaux causent un préjudice semble avoir les faveurs d'une municipalité pressée de se débarrasser de Mariangeles
Il y a de cela juste quelques jours Mariangeles aidée d'autres bénévoles a amené quelques 33 chiens jusqu'en Allemagne, les déposant elle-même chez leurs adoptants respectifs
Mariangeles une femme tout simplement formidable qui non seulement a un refuge exemplaire qu'elle tient seule avec son mari mais une femme qui va également chaque fin de semaine à la perrera pour nettoyer la merde dans laquelle les ouvriers préfèrent laisser les chiens