L'Espagne ne l'oublie pas tout comme elle n'oubliera pas Regina
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POSTE LE 17/03/2008
Encore un scandale de plus en Espagne où il semblerait que promener son chien soit un délit puisqu'un employé du Conseil de l'Environnement d'Andalousie ne fait plus la différence apparemment entre un chien vagabond et un autre promené par sa maîtresse laquelle était à 50 mètres du chien quand celui-ci a reçu le coup de fusil. Cela s'est passé aux abords d'un "parc" naturel à 400 mètres d'une zone habitée
Le fusil de calibre 22 a tué le chien pratiquement sur le coup et quand la maîtresse du chien a demandé de l'aide au garde ce dernier considérant son travail accompli s'en est allé tout simplement, la coutume étant de laisser le cadavre sur place
Le chien était lourd et cette pauvre femme s'en est retournée chez elle appelant son mari qui travaillait à sa rescousse. Ce dernier a trouvé sa femme en état de choc qui ne voulait pas retourner sur les lieux du "crime"
Le plus terrible c'est que cette femme n'avait pas compris que le coup de feu et son chien mort ne faisaient qu'un .... une balle qui avait fait juste un petit trou au niveau des côtes, le mari réalisant que cette balle aurait pu tout aussi bien atteindre sa femme qui était tout proche
Le vétérinaire a constaté la mort mais ils n'ont pas enterré le chien dessuite pour le cas où il faudait d'autres investigations
Le lendemain 30 janvier le même garde passant dans les environs reconnut effectivement avoir tué la veille 3 chiens, que c'était son travail (il a même sorti ses autorisations en règle) et que depuis le 19 septembre il pouvait être fier d'en avoir tué quand même quelques 40 comme ça.
Le maître du chien téléphona à celui qui avait signé les autorisations (un coordinateur des gardes forestiers) mais tomba sur la secrétaire
Il le recontacta le lendemain 31 janvier et ce dernier s'inquiéta au mot de "dénonce" et commença a entraîner le plaignant dans une sorte de chantage discursif
Le chien a été enterré chez lui et son maître chaque matin lui dit que les choses n'en resteront pas là
Le problème c'est que cette attitude, cette décisison d'exécution à vue de tout chien se promenant est en train de se généraliser et ce sans que la population n'en soit averti au préalable
Ils ont fait une reconstitution des faits, ce qui a confirmé là encore que là où était sa femme au moment des faits elle aurait pu être blessée
Le 4 février l'avocat conseillait à cette famille de laisser tomber si elle ne voulait pas se ruiner en procédure
Le 6 le maître du chien sera reçu par le délégué provincial de l'Environnement
Après mûres réflexion la maîtresse du chien prendra la décision de déposer une plainte contre le garde et contre son supérieur hiérarchique qui n'avait pas apposé de restriction dans le pouvoir de décision du garde comme par exemple "ne pas tirer a proximité d'un individu"
On ajoute à ça que la famille a essayé pendant un mois d'attirer les médias sur leur cas .... tout le monde s'en fout! Le Monde aurait publié quelque chose .... la famille concluant que peu à peu peut-être ce cas fera-t-il parler de lui
Il s'appelait Golfo et ce n'était pas un chien abandonné