Cette affaire date maintenant de presque trois ans. Une affaire que vous pouvez tous lire dans la catégorie AFFAIRE CADIZ de ce blog
Où en sommes-nous aujourd'hui avec ce dernier article paru et dont le titre est fort évocateur?
La ciudad paga para que se maten animales
La ville paie pour abattre les animaux
On aurait pu penser qu'après un tel drame dans la perrera de Puerto Real ,où je rappelle que les animaux étaient euthanasiés avec un produit illicite leur causant une agonie longue et douloureuse, les choses changeraient et que peut-être un accord entre toutes les municipalités du secteur pour la construction d'une perrera humaine avec une prise en charge des animaux permettant à ces derniers de ne pas être systématiquement euthanasiés. On avait même à moment donné parlé d'une gestion donnée aux protecteurs des animaux
Qu'en est-il? à ce jour aucune des municipalités concernées ne se sont entendues, trois ans après (???), sur l'emplacement du terrain pour établir cette installation
Résultat? nous apprenons que c'est une entreprise qui a été la seule à se présenter en adjudication et évidemment à obtenir ce marché qui aura charge de recueillir les animaux abandonnés ... pour en faire quoi .... that is the question
Encore une fois on s'est attaqué à la forme et non au fond du problème pour en revenir à la solution la plus simple ... continuer ce qu'on a toujours su faire .... tuer!
Pendant ce temps des tas de refuges dans ce secteur, comme celui de Kimba se battent sans aucune aide des municipalités avec pour Kimba plus de 170 chiens à l'heure actuelle pour une capacité de 75 chiens
Ce qui est à retenir également de cet article c'est l'urgence que voient les refuges en Espagne à ce que l'Espagne s'attaque réellement au problème de fond concernant tous ces animaux euthanasiés chaque année ou donnés en adoption à l'étranger en n'ayant pas peur de parler de tráfico animal-trafic animal car d'un côté vous avez ceux qui ont trouvé leur manne financière à faire entrer à outrance tous ces pauvres chiens venus d'Espagne et de l'autre tous ceux qui dans ces mêmes pays ne comprennent pas que les choses n'avancent pas plus vite en Espagne pour le bien-être des animaux
Autant de raisons pour que toutes les associations de protection animale d'Europe deviennent signataires de la pétition de GEE et que TOUS les animaux d'Europe soient réellement protégés par les lois européennes
Kimba est signataire officiel de la pétition GEE
Associations devenez signataires officiels:
MERCI A CHRISTINE QUI A BIEN VOULU TRADUIRE POUR GEE L'INTEGRALITE DE CET ARTICLE
«La ville paie pour abattre les animaux "
7,11 • 17:20 • Gema Freire . Information Andalousie.
Il y a quelques jours on a appris que c’est la société Lilopa SL Rota qui aurait en charge le service de récupération et d’accueil des animaux, après avoir été la seule entreprise à concourir pour l’adjudication de ce marché ; sous l’égide de la Ville de Cadix pour une valeur de 47 000 euros.
L'attribution à cette entreprise a été faite à titre provisoire, en attendant de vérifier que l'entreprise respecte bien les clauses détaillées dans le document d’appel d’offre.
La ville de Cadix a décidé de faire jouer la concurrence en réalisant un concours pour l’attribution de ce marché car il a été démontré que dans la fourrière de Puerto Real il y avait des cas de mauvais traitement envers les animaux. Depuis lors, l’Association des municipalités de la Baie de Cadix s’est engagée » à prendre en charge ce service pour l'offrir à toutes les municipalités qui font partie de l’institution. Cependant, bien que la Communauté assure maintenir son projet, aucune des négociations qu’elle a menées avec les mairies impliquées, n'a pu aboutir jusqu’à présent quant au choix du terrain sur lequel construire cette fourrière inter communale ; à noter que des propositions de terrains avaient été faites en leur temps par les différentes mairies impliquées.
Pour la Société protectrice des animaux de Cadix, ce n’est de toutes façons pas une solution qui puisse régler le problème de fonds, ce n’est qu’un moindre mal.
Pendant ce temps, la société de Cadix se trouve dans une situation d’extrême difficulté. Actuellement, elle héberge plus de 170 chiens dans un abri qu'ils ont à Chiclana prévu pour un maximum de 75 chiens, sans compter les 89 chiens en liste d’attente. La directrice de cette association, Nieves Orellana, a reconnu que leur situation est pire qu'il y a quelques années en ce qui concerne les abandons. Mais quand une porte se ferme, une fenêtre s'ouvre , Kimba a un atout en sa faveur , et c’est l'utilisation de nouveaux outils comme Internet , qui permet à l' association de se faire connaître et de trouver des familles qui veulent adopter des chiens , même en dehors de l'Espagne .
Sur le site
Www.refugiokimba.org, les personnes intéressées peuvent trouver toutes les informations sur les animaux. Chaque chien a sa fiche détaillant ses goûts, son poids, taille, caractère, traitement médical en cours, etc.
En cas, de nécessité ou s'il y a le moindre doute, les bénévoles sont là pour conseiller les personnes et choisir le chien le mieux adapté pour chaque famille en fonction du nombre d'heures de présence à la maison , s'il y a des enfants ou des personnes âgées et s'ils vivent dans un appartement ou à la campagne. .
En outre, pour favoriser l’adoption, l'association et la personne qui adopte le chien signent un contrat par lequel ils s'engagent à permettre à l'animal de retourner au refuge, après quelques années si la situation familiale du propriétaire de l'animal :change «Les gens se sentent rassurés dans un contrat qui respecte leur liberté. Ceux qui adoptent ne le font pas en pensant à un futur abandon de leur part mais tout peut arriver et il y a eu des cas », dit Orellana .
Adopter ne signifie pas seulement assurer la nourriture des animaux. Ils ont également besoin d’espace, de loisirs, de tendresse et de stabilité.
La Directrice estime que le monde animal est devenu en quelques années une activité lucrative en plein essor et sans aucun contrôle de la part du gouvernement. La Directrice de Kimba compare la situation en Espagne avec d'autres pays comme l’Allemagne, qui, eux, ont su voir la réalité du problème et ses conséquences. À son avis, l'Espagne s’est limitée à édicter des lois et règlements en réponse ponctuelle aux problèmes posés par les citoyens dans des cas individuels mais sans jamais traiter le problème de fond. Cette attitude se révèle extrêmement néfaste car lorsqu’il s’agit de rédiger une réglementation il faut faire appel à des gens qui savent de quoi ils parlent ; or, notre avis n’a jamais été pris en compte.
Un «0» pour le gouvernement
L’exemple type d’une loi rédigée à la va-vite, sans aucune connaissance du problème et rédigée uniquement dans un but démagogique est la loi sur « les Animaux Dangereux ». Cette loi est un véritable désastre ne révélant que l’incompétence de ceux qui l’ont rédigée ; elle n’a été faite que pour faire croire que « on faisait quelque chose ». En fait, l'entrée en vigueur de la présente loi a suscité une vague d'abandon de ces chiens. A cela s'ajoute que les refuges ne peuvent pas prendre en charge ces chiens car la réglementation impose un « certificat d’aptitude » et une attestation d'assurance responsabilité civile qui coûte 1200 euros par chien " dépense que nous ne pouvons pas nous permettre car nos ressources ne proviennent que des cotisations de nos membres et de nos partenaires à l’étranger ; nous ne recevons aucune subvention de la part des diverses administrations. L'avenir de tous ces animaux a été la fourrière, et leur sacrifice au bout de 10 jours, dans la plupart des cas. Ce qui, selon Orrellana est une « monstruosité », car d’ »après le registre andalou des animaux de compagnie, il n’a été relevé que 2 cas de chiens mordeurs depuis l’entrée en vigueur de cette loi. De cette façon, le seul résultat obtenu a été la stigmatisation de races potentiellement dangereuses.
La directrice insiste sur le manque de formation des personnes qui ont l'intention d'avoir un tel animal de compagnie. En fait, dans d'autres pays, les futurs propriétaires suivent des cours afin de les informer sur ce à quoi ils devront faire face, mais en Espagne, c’est impensable, nous sommes très attardés en ce domaine.
Les adoptions à l'étranger sont plus fréquentes qu’en Espagne et non pas parce que ces pays n'ont pas de chiens à adopter. Il se trouve que les étrangers sont plus sensibles à la situation d'anarchie qui règne en Espagne.
L’Allemagne, la Belgique, la Hollande et les États -Unis ont imposé il y a 20 ans la stérilisation de ces animaux afin de prévenir la surpopulation, ce qui explique pourquoi les refuges ne sont pas saturés comme ici, ce qui leur permet de s’occuper sans réserve des quelques chiens de ce type qui ont atterri dans leur refuge après avoir été abandonné. Pour Orellana en Espagne, les autorités ne sont pas en mesure d'introduire cette réglementation, parce qu'elles craignent la réaction du « lobby de l’industrie animalière » «Ils préfèrent investir dans l’extermination, plutôt que dans le contrôle des naissances
Le problème est que l’adoption de chiens en provenance d’Espagne devient de plus en plus problématique à l’étranger. C'est le cas de l'Autriche, qui a déjà fermé sa frontière à ce trafic d’animaux. Selon Orellana , dans ces pays "les gens commencent à en avoir ras le bol car ils voient que les années passent mais que la situation en Espagne reste inchangée »
Un autre point qui préoccupe Orellana est la réticence des citoyens à dénoncer les cas de maltraitance. Selon la directrice, le maximum que font les gens est appeler la fourrière. Après beaucoup d'efforts, nous avons obtenu que l’Administration confie ces chiens aux refuges pour leurs éviter d’être euthanasies à l’arrivée dans les fourrières.
Les propriétaires ne font preuve d’aucune patience avec leurs chiens ; certains ne supportant même pas leurs aboiements quand on sonne à la porte, n’hésitent pas à les abandonnner. Une autre chose incompréhensible est qu'il y a des couples qui ne veulent plus de leur chien parce qu'ils vont avoir un enfant : " Je ne comprends pas la relation qu’il y a entre avoir un enfant et abandonner l’animal. La plupart des bénévoles qui travaillent au refuge sont des parents, et rien ne s'est passé.
La Société protectrice des animaux de Cadix compte maintenant plus de 500 membres à travers la province. Parmi eux, seulement une vingtaine sont des bénévoles réguliers. Nieves Orellana regrette que l'image projetée à la société des amis des animaux , est celle de gens émotionnellement instables ou déséquilibrés " dans mon cas, je suis une personne tout à fait normale , mariée et mère de deux enfants . Je suis fiere de ma famille et de mon mari . Les gens préfèrent penser ainsi plutôt que voir la réalité et s'impliquer. "
La sixième campagne pour des chats en bonne santé atteint son apogée dans la capitale
Depuis 2004, année de la première campagne de stérilisation et de contrôle des chats errants dans la ville de Cadix , ce sont plus de 750 chats ( mâles et femelles confondus) qui sont passés dans les mains des vétérinaires dans cette ville , pour bénéficier d’un dépistage de santé et être stérilisés, un pourcentage très élevé de ces chats et chatons ont été adoptées au fil des ans par des « amoureux des chats » de cette ville ou ailleurs en Espagne ou à l’étranger
La ville de Cadix a été pionnière à l'échelle nationale à mettre en œuvre ce type de campagne contre la seule alternative consistant à l’élimination dans les fourrières , une alternative qui a été copiée par d'autres municipalités intéressées par les résultats obtenus
Les organisations impliquées , Agaden et la Société Protectrice des Animaux et Plantes Bahia de Cadiz (refuge Kimba), ont dit leur satisfaction pour ces années de travail , mais ils affirment qu'il est nécessaire pour les « pro chats de faire évoluer les mentalités des gens qui vivent tout près de ces colonies. Il y a beaucoup « d’énormités» qui sont dites à propos de ces petits félins mais rien n'est plus éloigné de la réalité, car ils jouent un rôle vital dans la lutte contre les insectes nuisibles et autres rongeurs.
Changer les attitudes
De même, les groupes protectionnistes donnent l’alerte sur le taux élevé d’abandons qui ont lieu dans les colonies déjà identifiées ; Ils insistent sur la mentalité actuelle qui considère les animaux de compagnie comme « un r simple mobilier qui peut être jeté quand on en veut plus. Les propriétaires se donnent bonne conscience en disant que les chats seront bien et nourris par les bénévoles. Rien n’est plus faux. " Les statistiques parlent d’elle-même, puisque 90 pour cent des chats sans-abri ne s'adaptent pas à vivre dans la rue et finissent par mourir de faim.
Les collectifs font valoir qu'une application plus stricte des lois de protection animale tant par la Mairie que par les Administrations compétentes, combinée à une politique de contrôle des naissances, permettrait de réduire ces abandons.
On se rappelle l'horreur de Puerto Real et de rappeler également que 70% des animaux sauvés de cette perrera sont morts dans les premiers jours de leur adoption (no comment)