OPERATION REHALA : EVOLUTION DE LA SITUATION
On apprend que la famille du propriétaitre aurait d'autres fermes dans les environs. La maltraitance animale semble être une seconde nature chez cette famille puisque l'on apprend que le propre père de celui à qui appartient ce chenil clandestin a déjà été accusé de maltraitance sur des chevaux et un troupeau. Et bien sûr le père est resté en liberté et les animaux ne lui ont même pas été retirés
La date limite pour sortir tous les chiens de ce chenil a été fixée par la juge au vendredi 9 mars
Pour voir plus de photos encore de ce chenil, il vous suffit de cliquer sur ce lien:
PUBLIE LE 6/03/2012
L'affaire du chenil sauvage de Bullas-Murcia: une affaire où les protecteurs se démènent un maximum sur le terrain alors que dans le même temps les autorités locales et la justice n'ont encore pris aucune décision sur le devenir de ces lévriers lesquels restent encore sous la responsabilité et le bon vouloir de leur propriétaire.
Le Bulletin des Lévriers a lancé un appel pour sauver deux de ces malheureux. Plus de renseignements et photos en cliquant sur ce lien:
Mais que se passe-t-il sur place?
24 heures, pas plus ..... c'est le temps accordé par les autorités pour sauver tous les chiens de Bullas et les sortir de l'enfer où ils vivent. Mission impossible? Malheureusement ce n'est pas la seule difficulté bureaucratique à laquelle a du faire face l'association Pro-Setter de Murcia qui coordonne et organise le sauvetage des lévriers, accompagnés pour la tâche par de nombreux bénévoles d'autres associations sur le terrain. Si trouver une solution au problème est compliqué, il a fallu également se heurter à mille et une maladresses accumulées aussi bien venant du Seprona que de la municipalité, ajouté à un manque d'intérêt venant des autorités concernant cette affaire . L'opération REHALA depuis la découverte du chenil jusqu'à aujourd'hui ......
Cela fait aux alentours d'une semaine que le Seprona a démantelé à Bullas ce chenil clandestin où survivaient sur un terrain de quelques 1000M2 plus de 100 chiens sans eau et pour seule nourriture, des patates.
Bien entendu, le propriétaire des lieux ne détenait aucune autorisation légale lui permettant d'entretenir une telle quantité de chiens pour la majorité des podencos et des galgos.
Le sauvetage minute par minute:
Quand le cas est arrivé aux oreilles de l'association Pro-Setter, cette dernière s'est immédiatement mise en contact avec les autorités concernées pour avoir plus d'informations et se proposer pour organiser le sauvetage. Les chiens sont à charge de la municipalité en attendant leur décision les concernant. C'est jeudi dernier que Pro-Setter accompagné du Seprona et d'une autorité municipale s'est approché des installations pour prendre en pleine face un panorama de désolation. Pro-Setter demandera alors à la municipalité de prendre en charge les dépenses d'identifications de tous les chiens, eux-mêmes se chargeant des frais de nourriture, d'eau, de soins vétérinaires ainsi que les transports pour acheminer les chiens pris en charge par certains refuges et associations. Et c'est là que commencent les peaux de bananes: la municipalité se défile et c'est Pro-Setter qui devra pour finir prendre en charge les identifications de tous les chiens. D'autre part, le Seprona qui devrait recenser tous les chiens se défilent également et là encore ce sera Pro-Setter avec d'autres associations qui devra faire face.
Ce même jeudi l'adjointe au maire a contacté Pro-Setter leur affirmant se charger de la nourriture et l'eau sauf que depuis précisément ce jeudi on n'a vu personne et que là encore ce sont les gens sur le terrain qui ont du faire face. Ce n'est que ce lundi que des fonctionnaires municipaux ont enfin apparu avec de la nourriture juste pour une journée.
Quant au propriétaire de ce chenil clandestin, accusé de maltraitance animale, il a été détenu durant une nuit et remis en liberté jsuqu'au jugement. De plus, la juge n'a pas mis de scellé sur le refuge considéré comme propriété privée. Qu'est ce que cela veut dire? tout simplement que tous les bénévoles, toutes les associations qui ont accouru pour le sauvetage de ces animaux n'ont pu et ne peuvent entrer sur le terrain qu'avec l'autorisation du propriétaire lui-même. Lundi, ce dernier a laissé entrer tout le monde (non sans importuner les bénévoles à imposer quel chien pouvait être sorti de là et quel chien devait y rester, ceux devant rester étant bien sûr les plus valides qui, on ne sait jamais, pourraient être susceptibles de reconstituer la meute en quelques mois .....). Et de montrer certains chiens en disant aux bénévoles "pourquoi vous ne prenez pas ceux-là qui sont de véritables merdes?"
A partir de samedi, le propriétaire décidait de ne plus ouvrir la porte à personne mais acceptera quand même, pour finir, de laisser les bénévoles d'associations prendre en charge certains des lévriers pour les porter dans leurs refuges ou famille d'accueil.
Lundi, comme on pouvait s'en douter, sa décision de ne plus ourvrir à personne sera définitive. Pro-Setter s'adressant alors à la juge se verra répondre ceci: on ne peut autoriser que pour 24 heures l'accès à une propriété privée. Un seul jour pour sortir et déplacer plus de 100 chiens sachant qu'à l'heure actuelle il en reste à peu près 70 encore entre les murs de ce camp de mort. Comment peut-on imaginer qu'une telle tâche s soit possible en 24 heure ?
Accusé pour maltraitance animale
La seule condamnation envisagée pour cet homme selon la loi espagnole serait un an de prison et trois d'inabilitation à détenir des animaux. L'accusation de l'avocat formée par diverses associations dont Pro-Setter et Galgos112 demanderont un accusation pour chaque chien détenu et que chaque cas de maltraitance soit considéré comme un délit différent et pas seulement un seul délit pour 120 chiens.
Tous les compte rendu vétérinaires sont gardés, des photos et tout ce qui pourra servir à démontrer l'état dans lequel cet homme détenait ses chiens. Autre peau de banane: le Seprona a embarqué les cadavres sur place sans laisser le temps aux associations de les compter.
Appel urgent à tous les refuges d'Espagne
Il reste 70 chiens à sortir, il faut de la place pour ces chiens dans les refuges. Si chaque refuge recueillait un seul de ces chiens on porrait tous les sauver. Le contact : colabora@pro-setter.org
Le Auschwitz des lévriers avec des fosses creusées dans lesquelles ont été jetés les cadavres de galgos et podencos
Traduit et commenté par
M-Helene Verdier
Trésorière et co-fondatrice de GEE
PUBLIE LE 29/02/2012
120 chiens, galgos, podencos et autres chiens de chasse vivaient dans ce chenil nourris avec des patates frites et sans eau pour les abreuver.
L'affaire a eu lieu dans le secteur de Murcia.
Tous ces animaux étaient enfermés sur un terrain cloturé de 1000M2, certains entassés dans des installations sordides.
Evidemment, comme souvent dans ces cas là, on a trouvé un charnier avec des ossements car vu les conditions de vie qu'étaient les leurs, ces chiens étaient nombreux à mourir et sans cesse remplacés.
Certains cadavres que le propriétaire n'avait pas eu le temps de jeter dans la fosse servaient de repas aux autres chiens affamés.
Pour ce qui est de ceux qui étaient encore en vie, ils étaient tous dans un état squelettique et certains avec de vilaines plaies infectées et aucun, bien sûr, n'avait de carnet de santé.
L'inspection du terrain a révélé l'existence d'au moins 7 chiens morts.
Traduit et commenté par
M-Helene Verdier
Trésorière et co-fondatrice de GEE