Le chef du Seprona de Coin-Malaga a été arrêté pour avoir organisé des battues de chasse aux sangliers complètement illégales et auxquelles ont participé plus d’une centaine de chasseurs. Les postes de chasse étaient vendus aux chasseurs, une somme ridicule qui, soit disant, devaient permettre de couvrir les frais mais qui représentaient quand même 80 euros versés par chacun des 120 postes disponibles sur une superficie de 5.000 hectares.
Les autorités locales n’ont pas voulu se prononcer mais il semblerait bien que cette chasse illégale ait été couverte par la Junta de Andalucia.
et là encore des milliers d’animaux qui en ont payé le prix fort dans les secteurs de Almeria, Malaga et Murcia.
Les médias ne parlent pas en terme de vie mais en terme de tonnes pour parler de ces montagnes de corps sans vie, en majorité des chevaux ou des porcs de fermes d’élevage.
Des vies perdues disons-nous, une perte économique dit-on de l’autre côté.
Et pourtant ces animaux on ressenti exactement le même stress, la même angoisse, même peur et même douleur que nous autres humains face à ce délire climatique.
Reçu aujourd’hui la nouvelle : les 3000 signatures obtenues par la pétition a permis que ces chiens ne soient pas euthanasiés ce qui a abouti, grâce à la mobilisation, à ce qu’un d’entre eux soit pris en accueil et deux autres adoptés.
En espérant que Urko, Coco, Zar et Mia aient cette même chance de pouvoir sortir rapidement de la perrera
PUBLIE LE 7/10/2012
C’est l’histoire de 7 chiens, 7 pauvres chiens de chasse ....
Los 7 decomisados – Les 7 saisis par la justice
C’est l’histoire ordinaire et si commune de tous les chiens de chasse en Espagne, volés, cédés et revolés et recédés. Une vie à passer de main en main, de malfrats en malfrats.
Ces 7 chiens ont été volés puis entassés, puis saisis par la justice, une justice qui les jettera dans la perrera de Logrono avant le verdict qui tombera : condamnés maintenant à être euthanasiés.
L’affaire a démarré en mai 2012 avec l’arrestation d’un individu récidiviste qui détenait des chiens volés. L’individu a été laissé en liberté, les chiens eux ont été enfermés dans la perrera.
Sur les 16 chiens, 8 seront récupérés par leur maître, les autres .... oubliés dans la perrera dans un état lamentable et sans soins. Et pourtant ces 8 chiens, en attente de leur exécution, étaient pucés mais de manière illégale: pucés dans une communauté autonome ils seront inscrits dans une autre communauté, ce qui brouille les pistes.
Comme d’habitude en Espagne, on crée des lois, des législations mais on les crée de manière TOUJOURS à ce qu’il y ait moyen de biaiser et ce toujours au détriment des animaux. Il n’y a pas de registre national des identifications en Espagne, le fait que ces registres soient tenus par les communautés fait qu’un chien pucé dans telle communauté et trouvé dans une autre ne permettra plus de retrouver le maître. Et pour cela bien sûr il faut la complicité d’un vétérinaire, un de ceux qui sont si complaisants avec certains galgueros pour euthanasier das galgos en pleine santé mais trop âgés pour les concours.
En Espagne existe une traçabilité pour tout ce qui concerne le bétail, pourquoi ne pas mettre un système identique pour les galgos et tous les chiens en général. Tout simplement parce que la chasse représente un puissant lobbie.
Ces 8 chiens attendent dans le corridor de la mort dont on a retardé la date, un des ces 8 chiens ayant entre temps trouvé une adoption sur Madrid.
SVP signez la pétition, il est bon que les autorités espagnoles voient des signatures françaises, preuve que la France s’informe de l’état lamentable de
Un marathon très spécial pour faire prendre conscience aux gens de l’énorme problème des abandons et encourager les adoptions.
Inutile de dire que de nombreux chiens de ACUNR ont participé et entre autre des galgos. Au total, tenez-vous bien, 1500 chiens ont participé à ce marathon très spécial qui leur était totalement dédié sur un parcours de 3 kms.
Vous pouvez voir cet évènement sur la vidéo ci-dessous. Reportage visible à 15mn du commencement de la vidéo.
Eh oui, tous ces animaux coutent cher à entretenir, à nourrir et donc les autorités locales ont trouvé la solution. Les chasseurs paieront ainsi un droit de chasser dans la réserve ce qui permettra d’acheter pour un an de nourriture à ceux qui auront la chance de survivre.
L’Environnement a obtenu aux enchères l’organisation de 3 battues pour la modeste somme de 1060 euros. Les chasseurs quant à eux paieront un droit de chasser de 2.000 euros pour chacune des battues et les 8.000 euros de bénéfices serviront à nourrir les survivants.
Voilà une décision qui n’a jamais eu de précédent .... tu m’étonnes .... et quand on sait que ces parcs sont très visités par les touristes , le parc reprendra en été son activité de protection de la nature.
Ca pourrait être risible si ce n’était que ce seront encore des animaux qui vont payer pour notre ..... connerie (désolée, j’ai cherché mais n’ai pas trouvé d’autre mot).
“Permettre la chasse d’animaux en semi captivité à l’intérieur d’une petite zone cloturée porte un énorme préjudice à l’image même du parc naturel supposé, à juste titre, être un des plus beaux espace ibérique pour la faune sauvage”. Javier Broncano de Ecologistas en Accion.
Les gouvernement andalou insiste sur le fait qu’une telle décision n’est pas extraordinaire puisque de toute façon la surpopulation de certaines espèces à l’intérieur du parc suppose qu’un jour ou l’autre les techniciens s’occupant de la structure auraient été amenés à en éliminer une partie.
Une image que l’on rencontre fréquemment en Espagne en période de chasse et comme en témoigne cette personne arrêtée tout comme le chasseur pour un contrôle policier.
Le chasseur aura une amende pour transporter 14 podencos (oui oui ils sont 14 là-dedans) et la plupart n’étaient pas pucés. Le chasseur ne se laissera pas faire, injuriant les policiers “ et vous n’avez pas autre chose à faire que de nous pourrir la vie.” .... les traitant de tiques, sangsues etc ....
Mais le témoin de la scène ne se laissera pas faire non plus et baissera sa vitre pour crier sur la chasseur:
- Si tu avais été en règle ils ne t’auraient pas verbalisé
- Merde comme si c’était pas assez, sûr que tu fais partie de ces “écolos de pacotille”.
- Excuse moi mais celui qui a été verbalisé comme une pacotille c’est toi.
Ca s’est passé à Salamanca où deux individus se faisant passer pour la Guardia Civil ont pu photographier les galgos en présence du père du galguero. Un subterfuge qui leur a permis de bien visualiser le site avant de revenir le jour suivant pour voler les lévriers.
Il n’y a guère que la soeur du galguero qui s’est méfié et leur a demandé leurs plaques qu’ils ont par ailleurs présenté ce qui, malheureusement, a rassuré tout le monde.
C’est donc le lendemain à 13H30 que des voisins ont vu revenir les voleurs, donner un grand coup de pied à la porte du chenil et repartir avec les trois galgos.
nous avise d’une exposition dédiée à son oeuvre sur le thème “Ciudades Blancas: icono del abandono – Villes Blanches: icone de l’abandon” et qui aura lieu du 11 octobre au 8 novembre à Santiago de Compostela.
Une exposition où les galgos trouveront eux aussi leur place comme cela est le cas pour une grande partie de l’oeuvre de Carmen.
En la exposición se podrá contemplar una colección de paisajes urbanos, en donde el color, generalmente puro, y la forma, despojada de detallismo, se usan para traducir pensamientos y sensaciones en términos visuales. El resultado final son ciudades que languidecen, con un planteamiento estético naif, en una tristeza silenciosa.
Vous pourrez contempler dans cette exposition ne collection de paysages urbains où la couleur, généralement pure, et la forme, dépouillée de détail sont utilisées pour traduire des états d’âme et des sensations en thermes visuels. Le résultat final se traduit par des villes qui se languissent, sous une forme de naîveté esthétique, dans une tristesse silencieuse.
La peinture du Carmen c’est celle du coeur, de son coeur, celui que depuis longtemps elle dédie aux galgos martyrisés.
ne montre pas la barbarie, ne sent pas le misérabilisme, sa peinture c’est la représentation de l’âme du galgo, celle que tous les malheurs de leur vie n’arrivera jamais à éteindre. Une âme d’enfant qui veut croire que malgré la laideur humaine il reste l’étonnement toujours renouvelé devant la beauté de la nature. Et c’est bien pour cela que Carmen peint toujours ses galgos auréolés de fleurs, de belles dames, de beaux paysages traversés par des papillons ou des insectes qui n’existent que dans l’imaginaire des galgos eux-mêmes.
Lo sabes Carmen, aunque me quedo mucho tiempo sin escribirte, siempre tengo un pensamiento para ti. Ti amo Carmen.
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