CONTRE LES ABUS, LES MALTRAITANCES, LES EUTHANASIES, LES ABANDONS...
CHANGER L'ESPRIT DE LA LOI ET CHANGER LES LOIS DE PROTECTION ANIMALE
Ce courrier fera l'objet d'une pétition. Si vous souhaitez y participer, merci de nous envoyer vos suggestions rapidement unanimus@orange.fr
à Monsieur Claude Guéant,
C'est en désespoir de cause que nous faisons appel à votre attention. Ce courrier, co-signé par une centaine de protecteurs des animaux dont des présidents et gestionnaires d’associations, constitue la base d’une pétition en faveur de la protection animale, en particulier contre les abandons de masse et les euthanasies de convenance.
Faisant de la protection animale depuis de longues années, nous sommes effondrés par le nombre de SOS qui, chaque jour, envahissent, nos messageries : appels de détresse, animaux martyrisés, euthanasies de convenance, abandons en masse, refuges en cours de fermeture, fourrières surchargées. Maltraitances et actes de sadisme contre les animaux ne cessent d’augmenter et de se durcir. Si tous les actes d’abandons et de sadisme gratuit étaient réellement punis par la loi, ce sont des milliards d’euros qui entreraient dans les caisses publiques. Si les possesseurs d’animaux étaient redevables d’une « taxe de responsabilité », une « autorisation » en quelque sorte de posséder un animal et la preuve de leur bonne volonté à assumer leur responsabilité morale, ce revenu pourrait financer les actions de protection animale.
Pour des données actualisées, vous pouvez consulter le site internet de la FACCO, organisation professionnelle spécialisée dans l'alimentation des animaux familiers : la population d’animaux familiers en France montre que les populations de chiens (8,6 millions) et de chats (9,7 millions) restent globalement stables. En 2006, 8,08 millions de chiens, donc en légère baisse, 10,04 millions de chats, nombre en légère hausse. L'enquête de 2006 évalue le pourcentage d'animaux stérilisés/castrés à 29% chez les chiens et 71% chez les chats, en légère augmentation. Cette enquête montre une situation stable dans l’ensemble alors que les abandons et les animaux recueillis maltraités ou mourant de sévices ne font qu’augmenter dans les refuges. Il faut envisager une « rotation » rapide des animaux achetés puis abandonnés malgré cette apparente sérénité statistique. Comme il n’existe aucune statistique officielle fiable, tout peut être imaginé. Il suffit de faire la tournée des refuges et d’étudier la quantité des substances chimiques utilisées pour les euthanasies vendues chaque année en France par les laboratoires spécialisés pour avoir une vue réaliste de la situation.
POURQUOI DOIT-ON PAYER POUR POSSEDER UN REFRIGERATEUR ET POURQUOI NE PAIERAIT-ON PAS POUR AVOIR LE DROIT DE POSSEDER UN ANIMAL ? Un objet aurait-il plus de valeur dans notre société qu’un être vivant ? Tous les membres de la protection animale pourront vous le confirmer : devant l’irresponsabilité des propriétaires et les abandons en croissance constante, devant les atrocités commises en toute impunité dans la réalité et de plus en plus nombreuses également, LA VIE D’UN ANIMAL AURAIT-ELLE MOINS DE VALEUR QUE NOS REFRIGERATEURS ET NOS TELEVISIONS ? La seule réponse générale trouvée au surnombre et à la détresse des animaux est l’EUTHANASIE DE CONVENANCE, réponse inacceptable à une nation évoluée. ACCEPTERAIT-ON D’EUTHANASIER UN REFRIGERATEUR LORSQU’IL EST ENCORE EN ETAT DE MARCHE ? ET S’IL EST EN PANNE, N’APPELLE-T-ON PAS LE REPARATEUR ? Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés à euthanasier par facilité des animaux qui sont encore jeunes et en bonne santé alors que cette pratique devrait être exclusivement réservée aux animaux qui ne peuvent plus être « réparés » ?
Pourquoi les associations de protection animale et les refuges qui ne sont pas assez largement subventionnés par l’Etat doivent-ils assumer pratiquement seuls une situation devenue ingérable à l’échelle nationale ? Trop souvent seules, parce que les polices municipales sont dépassées par tous les problèmes à régler, parce que les sociétés privées parfois chargées de gérer les fourrières pour le compte de municipalités sont soumises à la loi du profit et ont trop souvent recours à l’euthanasie de convenance. Etre soumis à la loi du profit alors que la vie est concernée doit être banni de nos sociétés évoluées. Pourquoi notre pays n'assume-t-il pas les responsabilités que lui incombent les lois de protection animale européennes ? Tous les protecteurs des animaux savent que les lois existent mais qu'elles sont INSUFFISANTES et NON APPLIQUEES dans les faits. Nombre de sadiques voient leur procès durer des années et leur peine se déliter jusqu'à s'annuler. Des personnes ayant commis des actes prouvés de zoophilie ne se voient même pas retirer les animaux suppliciés ! C’est à longueur de journée que des SOS pour des adoptions d’urgence trop vite suivis du triste message « euthanasié »… Qui s’inquiète de savoir si les délais légaux sont respectés ? Comment une nation évoluée peut-elle continuer à fermer les yeux sur ce type de « légalité » ?
LA PROTECTION DE L’ANIMAL EN France DOIT DEVENIR UN GESTE CITOYEN. A l’heure actuelle, les supplices, les abandons, les maltraitances et les manques de soins sont le quotidien de l’animal et ceci est indigne d’une nation qui se veut phare de la « Conscience Universelle », notion chère au Président de la République… Un rapport récent du FBI apporte la preuve que la maltraitance animale n’est que le signe avant-coureur des crimes sur les humains, les enfants en particulier.
Nous vous demandons la création de :
1. UNE MISSION NATIONALE ou INTERNATIONALE DE LA VIE ET DE L’HUMANITE. Comme nous l’avons suggéré à la Présidence de la République lors d’un courrier, cette mission pourrait être présidée par la Première Dame de France dont la place officielle au cœur de notre pays n’a toujours pas été trouvée. A cette Mission de la Vie et de l’Humanité serait rattaché un Comité d’Ethique National indépendant de toute considération pécuniaire et de toute pression financière.
2. UN MINISTERE DE LA PROTECTION ANIMALE en liaison étroite avec cette Mission de la Vie et de l’Humanité. Ses objectifs : faire évoluer les lois de protection tout autant que les mentalités en pleine connaissance des terribles réalités. Analyser et gérer la condition animale. Actualiser une législation insuffisante actuellement en instaurant un contrôle réel des naissances et du devenir des animaux tout au long de leur vie et en responsabilisant les propriétaires par une taxation, un contrôle de proximité et des amendes de dissuasion.
Centralisation des évènements majeurs de la condition animale, élaboration d’une politique nationale cohérente de protection animale prenant en compte la situation intérieure et extérieure :
- analyses et synthèses des remontées d’informations des municipalités et des conseils régionaux et généraux ; élaboration de statistiques disponibles à tout un chacun ;
- analyses et synthèses des informations concernant la situation à l’étranger (importations, lois européennes, applications des lois nationales étrangères, etc.) ;
- relations avec les fourrières, sociétés animales, services vétérinaires et associations de protection animale des refuges ;
- recueil et d’enquêtes sur les faits divers concernant la maltraitance des animaux domestiques et une analyse criminologique avec statistiques nationales ; Les tortionnaires d’animaux échappent à toute analyse alors qu’ils passeront à un moment ou à un autre à la torture sur humains.
- Commissions spécialisées composées de députés chargés d’élaborer des projets de loi adaptés au terrain ;
- Relations privilégiées avec la Mission Nationale de la Vie et de l’Humanité
- Relations avec les ministères concernés par la condition animale (agriculture, santé, intérieur, affaires extérieures, etc.)
Parmi les changements nécessaires, nous souhaitons :
- Instauration pour tout animal domestique né sur le sol français ou importé d’une déclaration de naissance/importation accompagnée d’une taxe de propriété et d’une charte de respect de l’animal dont le non respect entraînerait en toute connaissance de cause des amendes clairement définies et chiffrées, ceci en vue d’assurer le suivi et le respect de l’animal tout au long de sa vie ;
- un suivi national strict du contrôle des naissances et des conditions d’élevage et d’éducation chez les éleveurs et les importateurs avec application de quotas de naissances qui seraient fonction des populations existantes domestiques, de refuges et errantes ;
- un renforcement des contrôles des animaux en provenance de l’étranger avec instauration d’une taxe d’importation sur les naissances et de quotas d’importation ;
- un contrôle des naissances strict chez les non professionnels (déclaration de naissance obligatoire à la mairie – identique aux cartes grises pour les voitures déclenchant le paiement de la taxe de propriété et de signature de la charte de respect, vaccination, identification et contrôle vétérinaire annuel) ;
- interdiction de vente des animaux domestiques dans les animaleries ;
- interdiction de vente des animaux domestiques directement par les particuliers. La vente des animaux pourrait se faire de particulier à particulier sous le contrôle des municipalités.
- identification par tatouage/puçage obligatoire pour tout animal domestique né ou importé ;
- vaccination obligatoire annuelle avec suivi vétérinaire comportant une analyse comportementale des chiens ;
- création d’une charte de respect des propriétaires avec un chiffrage des peines encourues en cas de non respect.
- Création d’une journée nationale des animaux le 4 0ctobre, jour de Saint François d’Assise.
- PUNITION DES ABANDONS ET DES DIVAGATIONS PAR UNE AMENDE DISSUASIVE SYSTEMATIQUE ;
- PUNITION LOURDE DES MALTRAITANCES ET DES DISPARITIONS NON JUSTIFIEES PAR UNE VISITE CHEZ LE VETERINAIRE ET SON CERTIFICAT DE DECES.
MUNICIPALITES
Le contrôle sur la situation des animaux actuellement exercé par les municipalités est insuffisant compte tenu du manque de moyens et de disponibilité des agents municipaux. Afin de confier tout ce qui concerne le bien-être et la protection des animaux à l’Etat et aux collectivités et non plus à des sociétés privées, nous demandons la création de :
- une commission municipale de protection animale dans chaque municipalité ;
- d’une brigade de protection animale au sein des commissions municipales, brigades spécialisées dans la formation, l’information, le recueil et la remontée d’informations, le respect de la législation animale et du contrôle des naissances auprès de la population, la gestion des populations animales errantes, la gestion des fourrières municipales en collaboration avec les associations de protection animale.
COMMISSION MUNICIPALE
- Organisation d’une journée nationale des animaux le 4 Octobre.
- Actions et animations de sensibilisation au respect animal de la population et de l’enfance (actions dans les écoles, visite des refuges, stages de soin à l’animal domestique, initiation aux métiers de la protection animale, etc.) ;
- Suivi de la population des animaux domestiques et de la mise en conformité avec la loi des habitants de la commune ;
- Gestion des fourrières municipales obligatoires dans chaque commune en collaboration avec les refuges subventionnés indépendants de sociétés privées ;
- Suivi, soins et contrôle des colonies errantes de chiens et de chats, notamment campagnes de soins, d’identification et de stérilisation ;
- Contrôle des populations animales dans les refuges, contrôle du bon usage des subventions ;
- Organisation et parrainage de journées mensuelles d’adoptions pour mettre fin au scandale des euthanasies de convenance ;
- Organisations d’actions confiées à des sociétés privées ;
- Création de brigades chargées sur le terrain d’assurer le bien-être des animaux de chaque commune dans chaque famille dans un suivi régulier, de contrôler la situation des animaux et le respect de la loi chez les éleveurs, d'organiser des campagnes de sensibilisation aux lois sur le respect des animaux et à la surveillance de la condition animale locale ;
BRIGADES MUNICIPALES
Contrôler sur le terrain par un travail de proximité la bonne application des lois de protection animale et sensibiliser la population sur les risques encourus en cas de non respect de ces lois.
- Contrôle de l’état des élevages professionnels, contrôle des naissances et taxe de naissance, mise en conformité avec la loi ;
- Contrôle des naissances d’animaux domestiques chez les privés : déclaration municipale, taxe de propriété, signature de la charte de respect ;
- Visite régulière des propriétaires d’animaux domestiques à la date de visite chez le vétérinaire pour s’assurer des vaccinations et des soins donnés, du bon état général et de l’équilibre psychologique de l’animal pour les chiens en particulier ; contrôle des stérilisations pour les animaux de 1ère catégorie. Un contrôle rapproché et strict des naissances, des conditions d’élevage et de détention, un examen vétérinaire annuel devraient permettre de supprimer les stérilisations systématiques qui mettent en danger certaines races et donc le principe de respect de la biodiversité ;
- Suivi, soins et contrôle des colonies errantes de chiens et de chats, notamment campagnes de soins, d’identification et de stérilisation ;
- Organisation et animations des journées mensuelles de l’adoption ;
- Organisation et animations de journées d’éducation : visites des écoles dans les refuges, etc. ;
- Rappel ferme des lois et des risques encourus en cas de négligence : divagations, mauvaise santé des animaux ;
- Collaboration avec la police municipale et la gendarmerie nationale dans les cas de maltraitance, d’abandons, de disparitions non expliquées, de décès non constaté par un certificat vétérinaire, etc.
Nous souhaitons que notre pays devienne un modèle en matière de protection animale et que les abandons, les maltraitances et les euthanasies ne soient plus qu’un mauvais souvenir du temps où l’homme n’avait pas encore pris conscience qu’un animal est un être vivant et que le devoir fondamental de tout humain digne de ce nom est de respecter toute vie.
Nous rappelons la pétition du député européen, Alain HUTCHINSON pour la création d’une convention européenne de protection des animaux domestiques et des animaux errants.
Lignes principales
- identification des animaux et contrôle des naissances
- création d'une police de contrôle des naissances
- punitions sévères infligées aux abandonneurs et aux tortionnaires
- création d'unités de soins, vaccinations, identification et relâche des animaux errants
- création de refuges subventionnés assurant de bons soins et de bons traitements aux animaux abandonnés
- création de postes de directeur pour chacun de ces refuges selon les lois européennes de protection animale.
Le préambule de cette proposition de constitution établit que « L’Union souhaite avancer vers le progrès et la civilisation. Le respect pour la vie de l’animal n’est un handicap ni pour le progrès ni pour le développement économique et social. Une Union qui souhaite être cohérente et avancer sur la voie de la civilisation a l’obligation d’assurer le bien-être de l’animal et de le faire assumer véritablement par tous les états membres. Une Union en constante progression doit respecter la vie sous toutes ses formes et faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire cesser les massacres couramment perpétrés sur les animaux. Elle devrait également prendre l’initiative d’employer ses compétences légales pour voter une directive européenne sur le sujet ou au moins un cadre législatif de protection animale. Les images de cruauté auxquelles nous sommes constamment confrontés sont choquantes et ne servent qu’à nuire à l’image des pays concernés. »
The preamble of the proposed European Constitution states that "The Union plans to advance towards progress and civilisation". Respect for animal life is a hindrance neither to progress nor economic and social development. AUnionthat wishes to be coherent and to advance on the road of civilization is under every obligation to deal with the issue of animal welfare and to ensure that it is dealt with properly by all of its Member States. An ever progressingUnionmust respect life in all of its forms and do everything in its power to put a stop to the massacres currently being perpetrated on animals.
It should also take the initiative to use its legal competence to vote in a European directive on the subject or at least a framework law on animal protection. The images of cruelty with which we are constantly confronted are shocking and only serve to damage the image of the countries concerned.