Témoignage de Vivi famille d'accueil en France depuis de longs mois, à lire en fin de message
Pour tous ceux qui veulent changer la situation des chiens en général et des galgos en particulier il est très important que tous ceux qui les adoptent soient conscients de la nature même du problème qui fait que des associations comme celle de galgos112 ont une raison d'être
Le problème est lié au grand nombre de galgos rejetés par les galgueros et les chasseurs chaque année, l'absence de contrôle de la natalité et la manière dont sont détenus ces chiens permettant que certains aillent jusqu'à détenir 6 à 15 galgos sur une année et ce dans des conditions désastreuses pour ce qui est de leur santé et alimentation (pas de vaccins, sans soins vétérinaires ni alimentation adaptée), des galgos qui seront rejetés à la fin de la saison de chasse selon qu'ils puissent servir ou non pour les courses ou la chasse. Le résultat est là, une grande quantité de galgos abandonnés sur les routes, les champs et les perreras, une quantité si grande qu'aucune asociation ni même toutes réunies ne peuvent pallier à cette situation, la seule chose que nous puissions faire étant de mettre un léger frein en recueillant quelques uns de ces chiens, mais pour une grande majorité d'entre eux c'est la mort qui les attend
La solution est dans le changement des mentalités, le contrôle social et l'application de lois sur la manière de traiter les animaux de manière à empêcher l'abandon et la maltraitance. C'est pour celà que ce que l'on peut transmettre à tous ceux qui approchent notre association et qui lisent notre site est important
Et c'est ce que nous essayons de faire, faire tout notre possible pour vous conter l'histoire de chaque chien sauvé pour que cela vous serve d'exemple, pour que vous sachiez ce que vivent ces chiens, pour qu'il soit clair pour vous que ces sauvetages sont toujours in extremis, que les chiens sauvés sont dans de mauvaises conditions physiques y compris ceux qu'une mort certaine attend
Ces chiens, ce sont ceux qui sont en adoption à Galgos112, et même ainsi, il est difficile de toucher lsuffsamment a sensibilité et la conscience des gens pour que ces derniers veuillent adopter en plus des chiens beaux et jeunes ceux qui sont vieux, noirs, les malades, ceux qui ont des problèmes comportementaux, les timides, les pleureurs, les "cas"
Bien que nous donnions une description détaillée d'après les renseignements des familles d'accueil, les exigences de certains nous surprennent. Nous autres, nous sauvons, nous éduquons, soignons les blessures, mais la réhabilitation émotionnelle est un processus long qui doit se continuer chez l'adoptant. L'intégration du chien est de la responsabilité de l'adoptant car lorsque nous sauvons un chien, notre priorité c'est sa santé, ses soins, notre attention. mais une fois que le chien est guéri, il faut encore l'éduquer, l'aider à s'adapter dans sa famille, continuer sa réhabilitation qui a commencé dans sa famille d'accueil
N'attendez pas que l'on vous cède des galgos beaux et éduqués, car ce que nous avons ce sont des chiens sauvés qui ont subi des expériences terribles et que notre espoir est de leur donner une seconde opportunité car ils le méritent pour que leur vie démarre à nouveau mais ces galgos ne sont pas en kit, ce sont des chiens qui ont vécu et qui avec la chance, peut-être, pourront s'éloigner de leurs anciens démons pour vivre de nouvelles et bonnes expériences qui fassent disparaître à jamais leurs traumatismes, peu à peu, avec beaucoup de patience et avec cet envie énorme de voir les choses changer
Vous tous qui décidez un jour d'adopter, nous vous demandons SVP de vous engager dans cette cause, nous vous invitons à cheminer ensemble, à rééduquer, à réhabiliter, à soigner pour finir, tous ensemble, par changer les choses
Traduit et commenté par
M-Helene Verdier
Trésorière et co-fondatrice de GEE
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Les espagnols ne nous/vous confient pas LEURS galgos pour que ces derniers passent de famille d'accueils en familles d'accueils, d'adoptants en adoptants, de petites annonces en petites annonces ..... le chemin peut être long pour réhabiliter un galgo, beaucoup d'entre vous qui en avez adopté un pourriez témoigner de la patience, de la ténacité qu'il faut pour avoir un jour la satisfaction de pouvoir dire "j'y suis arrivé".
Mais combien d'adoptants ont baissé les bras dès le premier mois? Jeté une ultime fois le galgo est deux fois trahi mais plus encore ceux qui nous l'avaient confié, trahis eux à qui l'on ne donnera plus de nouvelles de leurs galgos .... et pour cause ....
Témoignage de Vivi famille d'accueil en France depuis de longs mois,
Ce que disent Marité et LN est tellement juste. Le chemin est long, très long pour certains. Et en tant qu'adoptant, comme en tant que famille d'accueil, nous devons chaque jour faire preuve de patience et d'humilité. Décider d'adopter comme on part en croisade, pour la "cause", pour lutter, c'est oublier bien vite qu'au bout, il y a un chien en souffrance avec lequel il va falloir composer.
Non, nous ne détenons pas la caresse qui transformera en quelques jours, comme par magie, nos grands longs museaux pétris de peur, en de beaux et magnifiques galgos plein de joie de vivre. Chaque jour, il faut remettre l'amour sur le métier et tisser patiemment les liens qui vont nous unir à eux. C'est du boulot, c'est du temps et de l'énergie, c'est de la tristesse et du découragement parfois ... Quand ce qui fonctionnait hier est à reprendre de nouveau, pour un geste de trop ... C'est accepter de tâtonner, de douter, de se tromper, accepter de faire et de refaire, sans lâcher prise, en esperant qu'il va se passer quelque chose, à un moment. Pas forcément comme on l'attend, pas toujours sous la forme qu'on imaginait ... Tous ces petits riens qui se mettent en place, imperceptiblement. Parfois, c'est accepter de ne rien faire. Non pas de laisser faire mais d'être juste là, sans vouloir maîtriser.
C'est surtout accepter que ce galgo ne sera peut-être jamais comme nous l'avions rêvé. Et qu'à un moment, le galgo sauvé, "fantasmé" doit rejoindre le galgo bien réel et bien vivant avec ses besoins et ses difficultés.
Dans les prochains mois se tiendra à Cadiz le premier jugement contre une perrera pour motif de maltraitance animale. Seront jugés le propriétaire de la perrera, la directrice et les deux vétérinaires
Molly c'est le nom qui lui avait été donnée pendant le trajet qui la portait vers une salle de chirurgie vétérinaire en urgence car .... Molly se mourrait
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