ARTICLES DEJA PUBLIES SUR LE BLOG AGIR POUR LES GALGOS CONCERNANT CETTE PERRERA
La perrera de Olivenza, un système pervers, cher et inefficace mis en place par la diputacion de Badajoz pour contrôler la surpopulation canine
Le FEAPEX propose une alternative
Le problème fondamental de la perrera assassine de Olivenza est la source même de ces animaux qui ont la malchance de tomber entre ses murs. 90% des animaux qui s'y trouvent y ont été amenés par leur propriétaire même pour les y abandonner et seulement 10% des chiens sont "capturés" dans les rues
On ne sait toujours pas à l'heure actuelle QUI tue les animaux dans cette perrera et COMMENT et on espère toujours au jour d'aujourd'hui que la justice comble un jour ces lacunes
Si les services de cette perrera chargée de récupérer les animaux abandonnés dans la rue, comme il est dit, s'en tenait là il y aurait moins de 10% des chiens qui s'y trouvent chaque année. Si chaque année il s'extermine dans cette perrera quelques 2000 animaux celà veut dire que seuls 200 ont été réellement trouvés abandonnés dans la rue et avec un tel chiffre on pourrait envisager une prise en charge dans le respect de la dignité des animaux et qui sait même .... supprimer l'euthanasie systématique et essayer de trouver des adoptions sur le territoire même d'Extremadura et éviter le cercle vicieux qui consiste d'exporter le problème (les chiens) vers l'Europe
Ces 90% d'animaux qui ne devraient jamais finir dans la perrera de Olivenza, TOUS ont un maître ... combien de ces chiens sont de garde? de chasse? de compagnie? 60% de ces chiens sont jetés là par les chasseurs eux-mêmes
Entretenir une telle perrera coûte combien aux citoyens d'Extremadura? Juste la récupération du chien et son transport à la perrera coûte 145 euros pour chaque chien c'est-à-dire 290.000 euros par an. Son entretien jusqu'à sa mort "naturelle" ou son euthanasie sont à part
Une fois arrivés dans ce "camp de concentration et de mort" les chiens abandonnés là par leur maître devront endurer 10 jours de maltraitance et de torture et ceux qui auront été capturés dans la rue 20 jours avant d'être "exterminés" sachant que bon nombre d'entre eux ne passeront pas les 20 jours ni même les 10 jours et mouront avant dans des conditions horribles
Quelles sont les conséquences d'un tel système établi sur l'euthanasie systématique de tous les animaux qui entrent dans les murs de la perrera d'Olibenza
- Encouragement à l'abandon massif
- Facilitation pour les chasseurs de se "défaire" des chiens rebus
- Coût de maintien très élevé et ne profitant en rien aux animaux
- Un manque d'éthique et de morale inacceptable
- Montre à toute l'Europe une Communauté d'Extremadura en retard et non civilisée
- Non respect de la législation de protection animale en vigueur dans cette Communauté
Il faut admettre que toute l'Espagne ne ressemble pas forcément à l'Extremadura pour ce qui est de l'investissement des autorités politiques locales et en ce sens on peut citer le Centre d'accueil de la diputacion d'Albacete qui non seulement possède des installations dignes de ce nom et une clinique vétérinaire mais qui également favorise les adoptions, offre son aide aux refuges qui collaborent et un service de stérilisation gratuite basée de plus sur un programme de contrôle de la population canine pour réduire les abandons
La solution est simple, il suffirait que chacun assume ses responsabilités:
- Tout d'abord les propriétaires d'animaux de compagnie et surtout les chasseurs dont les associations, fédérations devront assumer leur responsabilité et trouver des solutions au problème. Puisque la chasse génère tant d'argent, à ce moment là qu'elle mette sur pied ses propres centres d'accueil pour chiens de chasse et bien sûr ... d=financés par les chasseurs eux-mêmes. Les refuges et associations de protection d'animaux se chargeraient quant à elles de faire en sorte que la solution pour ces chiens ne soit pas l'euthanasie systématique et défendre leurs droits à une retraite digne
- Les citoyens d'Extremadura doivent refuser que leurs impots servent à maintenair un système de torture et d'extermination des chiens
- Les municipalités doivent assumer elles aussi et mettre sur pied des programmes de prises de conscience des gens et un contrôle policier
- La Diputacion devtrait revoir sa copie dans la gestion des animaux abandonnés en se basant sur des exemples positifs déjà mis en place dans d'autres Diputaciones le tout accompagné là encore de programmes d'informations et d'éducation pour les plus âgés comme pour les plus jeunes des habitants
- La Conseillère en Agriculture se devrait de faire respecter la loi et en finir avec le gros souci de l'IMPUNITE
En décembre 2010 l'identification des chiens en Extremadura sera obligatoire comme déjà publié sur ce blog il y a quelques mois:
Espérons que cette mesure serve effectivement aux animaux et ne souit pas seulement qu'une nouvelle source d'enrichissement pour les vétérinaires
En attendant on continue de mourir tous les jours dans la perrera d'Olivenza et des cas comme celui de Piccolo qui ne pourra pas être sauvé sont légion dans cette perrera. Combien de galguitos meurent dans cette perrera chaque année et ce sans que l'on ait besoin de les euthanasier, juste en les laissant crever de faim et bouffé par l'infection sans aucun soin vétérinaire?
Repose en paix Piccolo
Traduit et commenté par
M-Helene Verdier
Trésorière et co-fondatrice de GEE