Les divers évènements mis en place pour commémorer le centenaire de la compétition officielle de la chasse avec les galgos continue à scandaliser beaucoup de monde et ce en dépit du soutien des divers groupes politiques qui "arrosent" grassement les fédérations de galgos au travers de subventions ..... et donc d'argent public.
L'objectif de ces compétitions organisées en la circonstance n'est rien d'autre que de redorer le blason d'une soit disant discipline sportive à l'origine chaque année de la mort de quelques 50 à 60.000 galgos.
" Ils sont tout à fait conscients des dommages qu'ils causent et maintenant ils cherchent à maquiller tout ça avec l'argent public et des activités récréatives" dixit Laura Duarte porte parole du PACMA
Il faut savoir que les galgos qui participent à ces activités sont soumis à la prise de produits anabolisants ou des injections de glucose pour augmenter leur masse musculaire. Beaucoup de ces galgos de compétions font des arrêts cardiaques dus à toutes ces substances ingérées et développent également toutes sortes de maladies. Ils vivent entassés dans des lieux sordides sans aucun type de soins, transportés dans des remorques (là encore entassés) et ce durant des transports qui peuvent durer plusieurs heures.
Leur vie est un calvaire de mauvais traitements, de faim et de misère. Quand ils ne servent plus à rien, ils meurent pendus, noyés ou abandonnés. La saison de chasse une fois terminée, ils seront plus de 50.000 à être abandonnés.
"C'est lamentable de voir le manque d'éthique des politiques capables de soutenir une activité totalement immorale qui non seulement massacre quelques 80 millions d'animaux chaque année en Espagne mais qui, en plus, utilisent pour ce faire des chiens qui subiront une vie misérable. Nous autres exigeons la fin de la chasse" dixit là encore Laura Duarte.
Le parti PACMA se présentera, pour la première fois de son histoire, aux prochaines élections parlementaire d'Andalousie et demandera l'abolition de la chasse.
PUBLIE LE 13/12/2011
Le mois de décembre a commencé avec une série d'évènements en vue de faire la promotion du premier centenaire de la compétition officielle de la chasse avec les galgos en Espagne. L'occasion là encore pour les instances officielles du petit monde galguero émanant de l'autorité publique de faire un travail de promotion de l'activité sportive et récréative qu'ils pratiquent et désirent maintenir.
Ce premier centenaire porte un nom : Copa La Ina (1911-2011)
Une campagne qui accompagne la Federacion Andaluza de Galgos et dont le but est de défendre l'existence d'une pratique qui, chaque jour, doit répondre à des attaques sans arrêt croissantes et justifiées concernant les conséquences de maltraitance, abandon et souffrance de milliers de galgos chaque année dans ce pays.
Cela fait deux mois, le Parlement Européen, au travers de cinq eurodéputés soutenus par des dizaines d'associations de protection animale demandait au gouvernement espagnol de s'expliquer par écrit concernant la maltraitance des galgos en Espagne.
Les compétences en matière de chasse considérée officiellement comme activité sportive dépendent directement de la présidence du Gouvernement et donc de son Secrétariat d'Etat pour le Sport. Quelques jours juste avant la démarche des cinq eurodéputés, le Secrétaire d'Etat pour le Sport tenait réunion avec le groupe de la Federacion Andaluza de Galgos pour parrainer cette activité. Trois jours après la démarche des eurodéputés il démissionnera de son poste pour se présenter aux élections de novembre. Cela ne l'empêchera pas, même en s'échappant à temps, d'avoir sa tête sur la photo honteuse réunissant tous les représentants de petit monde galguero andalous.
Rien n'a été rendu public concernant une éventuelle aide financière supplémentaire apportée en plus du parrainage mais nous savons tout de même que le Secrétariat d'Etat pour le Sport subventionne déjà chaque année La Federacion Espanola de Galgos et qu'au niveau régional l'assemblée d'Andalousie en fait autant pour la Federacion Andaluza et pour un montant qui, étrangement, est bien plus élevé que celui octroyé aux Fédérations Sportives des Aveugles et des Paralytiques.
Il semblerait que malgré tout, cet argent ne suffise pour répondre au faste des galgueros et qu'il faille aller plus loin. C'est ainsi que, fin novembre, la Diputacion de Cadiz par l'intermédiaire de son président s'engagera selon un accord avec la Federacion Andaluza de Galgos à payer les frais d'installations d'infrastructures du Centenaire Copa la Ina. Des accords sur fond de fric financés par les contribuables. Et le monde galguero continue à chercher des financements encore et encore .....
Et pendant que les accords se signent, pendant que les contribuables payent; pendant ce temps ..... des centaines de galgos et autres chiens de chasse entrent dans les perreras pour y agoniser et y être euthanasiés et là encore dans des perreras financées avec l'argent public.
Toutes ces danses de subventions, un homme s'est battu pour les mettre en place, l'ex député Antonio Romero et les diverses étiquettes politiques s'entendent toujours dès lors où il s'agit d'arroser le petit monde galguero et cautionner la mort de tant d'animaux innocents, entre autre 50.000 à 60.000 galgos chaque année.
Le pire de tout étant que chacun justifiera toute cette propagande et cette manipulation en prétendant que tout ça c'est ...... pour défendre le galgo. Pauvres galgos qui inondent à l'heure actuelle toutes les perreras d'Espagne, tous ces politiciens s'ils voulaient se donner la peine d'aller les visiter y croiseraient des regards pleins de souffrance: des jeunes galgos mélangés aux adultes, aux chiots et aux chiennes engrossées. Tous ces politiciens pourraient se délecter de ce qui leur plaît le plus et qu'ils défendent si bien: le galgo espagnol. Ils pourraient voir la terreur dans son regard ou peut-être le regard perdu de celui qui n'espère qu'une chose .... mourir. Ils pourraient également se délecter des odeurs de sa saleté, de sa misère.
Mais bien sûr, je me trompe, ces galgos là n'existent pas pour eux et ils ne se réuniront dans aucun bureau officiel pour faire en sorte que tous ceux-là arrêtent de souffrir, arrêtent de mourir car tous ceux-là, tous ceux qui inondent les perreras, ne valent rien, ils sont déjà invisibles, ils sont morts. Ils sont morts dans le couloir de la mort le jour où ils ont failli devant un lièvre où le jour où ils se sont fracturés deux doigts contre une pierre, le jour où ils se sont montrés définitivement mauvais à la course ou bien le jour où les autres galgueros se sont ri de son maître ..... - ah ah ah!!! mais c'est pas un galgo que tu as là .... c'est un cabot!
Après les avoir vu faire des pieds et des mains auprès de leurs relations politiques pour enfin pouvoir être autorisés à entrainer les galgos en les enchaînant à des véhicules motorisés et essayer de nous faire acheter toute cette merde comme étant de la culture, on peut se poser la question ... que vont-ils encore inventer? si ils veulent on pourrait leur installer des éviers en forme de galgos pour qu'ils puissent y laver un peu plus leur image de marque et bien sûr, là encore, financés par les contribuables.
Alors el guadiana y la trailla pose la question sous forme de suggestion ...... vous ne pourriez pas vous payer tout ça par vous mêmes? .... mais s'il vous plaît .... plus avec notre argent.
Ces galgos si jeunes ne participeront pas au Centenaire Copa la Ina. Ils sont déchus, j etés à la perrera de Jerez par leur galguero
Traduit et commenté par
M-Helene Verdier
Trésorière et co-fondatrice de GEE