Antonio Gala, chroniqueur dans El Mundo

"Maldigo, con la más rotunda de las maldiciones a quienes abandonan a sus animales de compañía. Les deseo que un día sean ellos abandonados. Por egoístas despreciables. Por posponer a un ser vivo, dependiente, amable en estricto sentido, generoso y fiel.Por enseñar a su prole a maltratar a quien se debe proteger. Por rescindir una relación cuando les parece conveniente.Por hijos de la gran puta. Con perdón".

Antonio Gala

"Je maudis, et ce de la pire des malédictions, tous ceux qui abandonnent leurs animaux de compagnie. Je leur souhaite un jour d'être eux aussi abandonnés. Pour être des égoistes répugnants. Pour jeter un être vivant, gentil au possible, généreux et fidèle. Pour enseigner à sa progéniture à maltraiter celui qui se doit d'être protégé. Pour rompre une relation quand ça lui va bien. Pour être un fils de pute. Avec toutes mes excuses"

Antonio Gala

Né à Brazatortas-Ciudad Real le 2 octobre 1930, Antonio Gala est un écrivain qui collabore avec le journal El Mundo dans lequel il tient une rubrique de petits articles d'opinion. Le contenu ci-dessus a été un de ces petits articles, petit, bref mais oh combien révélateur.

http://es.wikipedia.org/wiki/Antonio_Gala

Comments

[Bernadette]

félicitations, Monsieur Gala, vous dites très bien les choses, ceux qui abandonnent les animaux ne méritent pas qu'on leur parle autrement !

[Colette (Belgique)]

Bravon Monsieur !

[mona]

Si les articles d'Antonio Gala dans El Mundo pouvaient réveiller la conscience des gens dans certaines régions d'Espagne, la victoire serait énorme .