20 juin 2009
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..... un jugement qui déresponsabilise totalement le gérant et la directrice de la perrera. Un jugement qui ne nous étonne guère du fait que ceux qui ont suivi cette affaire depuis le début savent que le gérant de la perrera était très lié au Président de la Mancomunidad
Reste qu'il fallait tout de même trouver des boucs émissaires qui seront tout désignés en les personnes des deux vétérinaires qui comme l'indique la juge étaient dans l'obligation de soigner les animaux qui entraient malades, ce qui n'était pas le cas. En insistant également sur le fait que les conditions de vie de ces pauvres chiens entassés et mélangés (malades et sains) était à l'origine probablement de la mort de nombre d'entre eux. Toutes les autres personnes seront blanchies et le dossier archivé et ce malgré l'affirmation faite par un des vétérinaires selon quoi lors des euthanasies ils étaient aidés par d'autres personnes. Tout ceci pour dire que le gérant et la directrice sont considérés comme non coupable du point de vue pénal ce qui n'enlève pas leur possible responsabilité civile dans cette affaire
Rappelons quand même que les Verts sur leur site avaient dénoncé les pressions que Mme le Juge dans l'exercice de ses fonctions avait subi de la part du groupe du Président de la Mancomunidad ..... ceci expliquant peut-être cela
La directrice de la perrera se cachera derrière le fait que le vétérinaire était depuis peu au service de la perrera et que "tout ceci n'était qu'une erreur", un argument qui ne convaincra pas la Présidente de Prodean qui se chargera de démontrer que les protocoles d'euthanasie n'étaient pas respecté dans cette perrera et que d'autre part la directrice circulait en toute liberté dans tous les locaux de la perrera et était censée ne rien ignorer des pratiques d'euthanasies peu orthodoxes de sa perrera Des chiens euthanasiés au Mioflex, un paralysant musculaire utilisé pour les examens avec tubages de gorge en médecine et empêcher le réflexesde déglutition. Une euthanasie lente et douloureuse, d'autant plus lente et douloureuse que les dosages étaient calculés à l'économie, la mort survenant par asphyxie respiratoire
Les protecteurs d'animaux avaient demandé la fermeture de cette perrera exigeant la construction d'un nouveau refuge géré non pas par des tueurs en série mais par des personnes proches de la protection animale ..... un projet qui n'a pas encore vu le jour, un procès qui n'en finit pas et un gérant qui continue à gérer son autre perrera, celle de Los Barrios, selon la même politique et avec interdiction à quiconque de voir ce qui se passe dans l'intimité des euthanasies massives
Published by LN Verdier
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AFFAIRE CADIZ