17 janvier 2014
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Les fédérations de galgueros continuent, année après année, de contester ce chiffre prétendant qu’il n’y a aucun moyen de recenser le nombre exact de galgos sur le territoire espagnol et pourtant ..... comme vous pouvez le lire sur cet article en lien ci-dessous, certains organismes de défense animale en Espagne ont effectué des calculs à partir de statistiques menées dans les refuges des coins d’Espagne les plus concernés par la maltraitance des galgos:
“ Il est impossible de donner un chiffre exact car les autorités ne surveillent pas ce problème et il n’existe aucun chiffre officiel. Malgré cela, les associations de défense animale parlent de 50.000 abandons ou exécutions se basant sur des chiffres observés durant toutes ces années d’existence. Les galgueros élèvent quelques 10 galgos pour la saison de chasse dont ils ne garderont que deux ou trois spécimens. Les associations ont simplement multiplié le nombre de fédérations de galgueros par le nombre de ces galgos qui sont abandonnés chaque année”.
La vidéo “Febrero. El miedo de los galgos-Février. La peur des galgos” et dont nous avions déjà parlé sur ce blog,
dénonçait déjà le fait que les galgueros ne culpabilisent absolument pas concernant le traitement qu’ils font subir à leurs galgos y compris les entraînements motorisés. Ils vont jusqu’à bien vouloir admettre les abandons mais refusent le fait qu’un grand nombre de galgos soient ou maltraités ou même tués et pour cause .... l’abandon de galgos, dans ce milieu des galgueros, n’est pas du tout mal vu.
On parle de 50.000 galgos c’est vrai et gardons une pensée pour tous ces autres chiens de chasse qui, sans être galgos, inondent eux aussi les perreras en cette fin de saison de chasse. Mais le chiffre est alarmant concernant les galgos avec 14 d’entre eux qui seront abandonnés en une journée dans la perrera de Badajoz, comme l’indique cet article:
Une des raisons le plus souvent évoquée par les galgueros:
“Il court après les lièvres mais il les mange, je lui ai enseigné à me les déposer aux pieds, mais il n’y a rien à faire. Qu’il reste ici et qu’on le tue.”
Published by LN Verdier
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GALGOS-PODENCOS