24 juillet 2011
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Etonnant quand même quand on sait combien on a vite fait de faire passer devant un juge des activistes de protection animale!
4 ans, cela fait 4 ans que cette affaire n'a toujours pas donné son jugement définitif mais ne nous plaignons pas car, au moins, l'affaire n'est pas archivée comme en général 99% des affaires de plainte pour maltraitance animale.
Il est vrai que dans le cas de la perrera de Puerto Real, il s'agit d'une première puisque, JAMAIS auparavant, aucune perrera n'avait été jugée au Pénal.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette affaire il suffit de consulter toute l'affaire publiée (90 articles) jour après jour, mois après mois et année après année sur ce blog même dans la catégorie " AFFAIRE CADIZ "
L'association El Refugio demande 18 mois de prison pour les quatre responsables de cette perrera à savoir le propriétaire, la directrice et les deux vétérinaires. Le Tribunal de Cadiz demande 1 an de prison mais cette affaire est un énorme progrès en matière de jugement pour un cas comme celui-ci sachant que le Tribunal reconnait les faits dont sont accusés les 4 inculpés à savoir:
- le fait que les inculpés savaient très bien qu'en euthanasiant les animaux avec un produit illicite ces derniers mouraient dans des conditions atroces et tout en restant conscients. Je rappelle qu'ils étaient euthanasiés avec un paralysant musculaire qui, donné à l'économie pour plus de profit, provoquait la paralysie progressive de tous les muscles et se concluait par la mort par asphyxie consécutive à la paralysie des muscles respiratoires.
- le Tribunal reconnait également le fait que les 2 personnes concernées ( le propriétaire et la directrice) aient donné l'ordre elles-mêmes d'utiliser le dit produit et ce par mesure d'économie
- s'en suit également la responsabilité des deux vétérinaires qui ont répondu aux ordres bafouant ainsi l'éthique de leur profession
- pour finir le Tribunal reconnaitra que les animaux recueillis après avoir été accidentés restaient la plupart sans soins et ce jusqu'au jour de leur euthanasie, si toutefois ils n'étaient pas morts avant.
Published by LN Verdier
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dans
AFFAIRE CADIZ